Vous avez dit que seules 60 % de vos préconisations avaient été appliquées : il faudrait, monsieur le président, regarder d'un peu plus près quels en sont les effets sur notre économie et notre compétitivité. Entre autres effets pervers, la réforme de la taxe professionnelle va bouleverser les finances des collectivités locales, alors que celles-ci réalisent 75 % des investissements civils. Le statut d'auto-entrepreneur, qu'on peut résumer par la formule « tous patrons, tous tâcherons, tous précaires » aura aussi une incidence négative sur la croissance. Quant à la réforme de l'urbanisme commercial, elle fait déjà des dégâts considérables. À moyen terme, il apparaîtra que toutes ces mesures nous ont coûté près d'un point de croissance.