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Intervention de Pierre-Jean Lancry

Réunion du 18 octobre 2007 à 9h00
Mission d’évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale

Pierre-Jean Lancry :

Certains centres hospitaliers universitaires, enseignent les thérapeutiques avec les dénominations communes internationales, les DCI, d'autres ne le font pas. Il est certain qu'un jeune médecin qui a appris les noms de spécialités les prescrit plus facilement par la suite. Par ailleurs, les prescriptions à l'hôpital portent souvent sur des produits innovants et onéreux, sous brevet, pour lesquels il n'est pas possible de prescrire des génériques. Pour les produits qui sont davantage de routine, il est assez fréquent qu'on ne se préoccupe pas des DCI car, en raison du mécanisme d'achat par appel d'offres, le médecin dispose d'une liste de produits arrêtés par son comité économique du médicament. Qui plus est, les produits déjà anciens sont vendus à un prix dérisoire sur le marché hospitalier car les laboratoires savent très bien que l'on suscite la prescription de ville par la prescription hospitalière.

En Grande-Bretagne, les gros cabinets de généralistes disposent d'un pharmacien conseil qui, même s'il ne dispose pas du droit de substitution, est chargé de voir ce qu'il est possible de faire à partir de la prescription. Cependant cette dépense ne peut être amortie que dans le cadre d'un cabinet de groupe.

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