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Intervention de René Macron

Réunion du 19 février 2009 à 9h15
Mission d’évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale

René Macron, chef du bureau des écoles à la direction générale de l'enseignement scolaire au ministère de l'éducation nationale :

Ce n'est pas un sujet de réflexion. C'est un sujet d'action quotidienne pour les personnels sur le terrain, notamment les personnels d'inspection, qui gèrent les relations avec les municipalités, et les directrices d'école maternelle. On ne peut concevoir l'organisation d'une classe de tout-petits sans partenariat avec la municipalité. D'ailleurs, la présence d'enfants de moins de trois ans dans des classes accueillant des enfants de plus de trois ans se fait aussi en partenariat, pour des raisons liées à la fois aux besoins des enfants et au fait que les enseignants d'école maternelle comme les maires ont tous à coeur de réussir l'accueil des enfants.

La réflexion sur des structures intermédiaires a débuté avec les classes passerelles, il y a un peu plus de quinze ans, et se poursuit aujourd'hui avec les jardins d'éveil. Depuis le début, on a clairement identifié la difficulté, qui est explicitement rappelée dans le rapport de Mme Michèle Tabarot sur le développement de l'offre d'accueil de la petite enfance : quel niveau d'exigence, de structuration, de codification faut-il donner à un système qui n'a de sens qu'en partenariat local ?

Dans la tentative des classes passerelles, on a appliqué un seuil minimum de codification et l'on s'est rendu compte que cela rendait très difficile la généralisation du système et même sa comptabilisation. Il existe une telle diversité de structures qu'on est incapable, aujourd'hui, de comptabiliser le nombre de classes passerelles.

Ce sujet fait l'objet d'une réflexion permanente avec l'ensemble des partenaires. La situation actuelle, qui n'est pas propre à la France, comme le montre le récent rapport Eurydice de la Commission européenne, impose d'augmenter le nombre de classes d'accueil des enfants de deux à trois ans. Mais il faut trouver des solutions originales à partir des impulsions nationales et de la nécessité d'un partenariat local très fort tenant compte du point de vue des élus. Ce dernier est déterminant pour la mise en oeuvre des structures d'accueil des deux à trois ans mais il varie suivant les zones.

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