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Intervention de Alain Fuchs

Réunion du 31 mars 2010 à 17h00
Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques

Alain Fuchs :

a ensuite rappelé les atouts dont dispose le CNRS comme acteur du renouveau de la recherche française :

- une bonne image en France et à l'étranger,

- une concentration de moyens (85 %) sur les 15 principaux sites, avec une participation active aux réflexions en cours sur les regroupements ou les fusions d'établissements (comme à Saclay et à Strasbourg), ou la création et la restructuration d'ensembles universitaires dans de grandes métropoles (Bordeaux, Toulouse, Montpellier, …),

- une capacité d'expertise et de conseil très appréciable.

Il a estimé qu'il appartenait au CNRS, dans l'émergence de politiques scientifiques locales et la constitution en France de grands sites de recherche, à la fois complémentaires et concurrents, d'exercer plusieurs fonctions spécifiques importantes en tant que vigie, observateur, partenaire des établissements d'enseignement supérieur et des grandes écoles, instrument de cohésion nationale, élément d'attractivité, promoteur d'interdisciplinarité…

Il a fait valoir que cela excluait à la fois une dilution du CNRS dans l'université ou un CNRS, au contraire, directif, qui impose ses vues à ses partenaires, l'établissement devant seulement répondre aux demandes de services de ces derniers et les inciter à réfléchir aux objectifs et aux modes de réalisation de leurs projets.

A l'issue de l'exposé de M. Alain Fuchs, M. Claude Birraux, député, président, s'est interrogé sur l'articulation, d'une part, entre les campus d'excellence, financés par le grand emprunt, et d'autres pôles de recherche, notamment les PRES (pôles de recherche et d'enseignement supérieur) et, d'autre part, entre le CNRS, le CEA (Commissariat à l'énergie atomique) et l'ANR (Agence nationale de recherche), s'agissant de l'émergence d'activités scientifiques locales et de la poursuite des priorités nationales.

Il a observé que la taille des universités et des établissements de recherche n'était pas déterminante et que la multiplication des sources de financement de la recherche, y compris au niveau européen, ne facilitait pas la simplification de ses structures et de sa gouvernance.

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