Peut-être !
Il existe également des internats d'excellence où les élèves internes sont automatiquement branchés, si je puis dire, sur les systèmes d'information et d'orientation.
La décentralisation pouvait se faire dans ce sens-là.
Aujourd'hui, nous nous trouvons devant un paradoxe assez incroyable. Le Président de la République – je transmettrai à Dominique Perben toutes les citations des responsables politiques de la majorité montrant qu'ils sont en totale contradiction avec ce qu'ils ont pensé, dit et voulu il y a quatre, cinq ou six ans – disait : « La condition de la réforme de l'État, c'est la décentralisation. Pour cela il faut que l'État se réforme. Pour que l'État se réforme il faut la décentralisation. » Or, aujourd'hui, vous êtes en train d'inverser le paradigme. Nous sommes en pleine centralisation pour le programme régional des formations – demain, il faudra la signature du préfet et du recteur – et pour la politique industrielle. Les régions ont-elles été associées aux États généraux de l'industrie ? Non !