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Intervention de Roselyne Bachelot-Narquin

Réunion du 15 décembre 2009 à 17h30
Commission des affaires sociales

Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la santé et des sports :

Les exigences de nos concitoyens sont désormais plus élevées. La vaccination n'est nullement bradée. Certains jours, comme mercredi dernier, on a atteint des pics de 250 000 vaccinations. Les centres de vaccination sont ouverts sept jours sur sept. Si l'on tient compte du fait que les médecins ne consultent pas tous les jours, que certains sont en exercice particulier ou exercent à temps partiel, ce sont en moyenne 10 000 médecins qui pourraient vacciner chaque jour, ce qui représente 25 consultations de 20 minutes pour chacun d'eux. Bien évidemment, nous avons testé et évalué ces chiffres.

Il ne faut pas négliger les difficultés de la chaîne logistique. La traçabilité, qui suppose notamment le renvoi des bons, n'est pas sans poser certains problèmes, comme l'illustre l'exemple de la Belgique.

Nous avons donc fait le choix de protéger nos médecins généralistes, confrontés cette semaine à plus de 900 000 consultations supplémentaires liées à la grippe, aux bronchiolites et aux gastro-entérites. Nous avons besoin d'eux.

J'observe d'ailleurs qu'aucun généraliste ni aucun syndicat, même parmi les plus virulents, ne réclame que la totalité de la vaccination soit confiée à ces médecins. Ils souhaitent donner un « coup de main » – et, de fait, bon nombre d'entre eux viennent passer quelques heures dans les centres de vaccination, dans des conditions sécurisées et en étant rémunérés pour cela. Depuis le début du mois de décembre, un médecin qui soigne des personnes à domicile ou intervient dans des établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes ou des maisons de retraite peut se fournir, selon ses besoins, dans les centres de vaccination, à la seule condition qu'il ait préalablement assuré une vacation dans un de ces centres afin de se former aux exigences de sécurité de la chaîne de vaccination – y compris à l'usage du questionnaire, du bon à remplir et de la fiche de traçabilité. Cette condition n'a rien d'extravagant. Il y a, je le répète, quinze jours que cet élargissement à la médecine de premier recours a été mis en place.

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