Plus largement, ce sont bien les Objectifs du millénaire pour le développement qui risquent d'être remis en cause, et ce alors qu'en 2007 leur bilan à mi-parcours était déjà pour le moins insuffisant.
Dans ce contexte, la priorité doit être donnée au maintien et à la consolidation du volume de notre aide publique au développement.
J'ajouterai toutefois que si la France est souvent située entre la cinquième et la sixième place dans la hiérarchie des puissances mondiales, elle demeure traditionnellement le troisième bailleur de fonds de l'aide publique au développement à l'échelle mondiale.
À ce titre, nous devons nous poser la question de la lisibilité pour nos partenaires de notre politique, car c'est aussi d'elle que découlent ses retombées en termes d'influence. C'est pourquoi je tiens à saluer le redéploiement de certains crédits en direction des dispositifs de coopération bilatérale. La contribution française globale est importante, et nous devons nous en féliciter. Elle doit désormais également être plus visible sur le terrain.
Mes chers collègues, vous l'aurez compris, c'est en formant ce souhait que le groupe Nouveau Centre votera les crédits de la mission « Aide publique au développement ».