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Intervention de Martine Aurillac

Réunion du 4 novembre 2009 à 9h30
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Aurillac :

Je tiens à saluer du fond du coeur le travail remarquable que nous a présenté Mme Martinez et qui éclaire très bien en quoi il y a de la déperdition dans l'aide au développement. Il y a un travail remarquable de collecte des chiffres : il est vrai que le brut, net et le programmable ne sont pas du tout la même chose. C'est d'ailleurs ainsi qu'on nous présente, selon le contexte, tel chiffre ou tel autre, et cela peut arranger Bercy qu'une telle confusion soit possible. Pour ce qui est du multilatéralbilatéral, vous avez également mis l'accent, sur un certain nombre d'incohérences comme le personnel rattaché au bilatéral alors qu'il travaille dans le multilatéral. Je suis également impressionnée par la lourdeur du processus, le manque d'évaluation a posteriori, etc. Quant à la question des rapports qui n'existent qu'en anglais, je crois que nous n'y pouvons malheureusement pas grand-chose. Nous aurons l'occasion de parler du rééquilibrage entre le bilatéral et le multilatéral lors de l'examen du budget. Personnellement, j'estime que le bilatéral est vraiment le canal du respect de nos engagements vis-à-vis des pays que nous soutenons et c'est même le meilleur canal en terme d'efficacité et d'image de la France.

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