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Intervention de Roselyne Bachelot-Narquin

Réunion du 16 septembre 2009 à 16h30
Commission des affaires sociales

Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la santé et des sports :

Quoi qu'il en soit, je prendrai grand plaisir à vous rencontrer, et je m'organiserai pour le faire. Le Parlement, c'est la représentation du peuple. Une gestion démocratique de cette crise sanitaire implique donc que le ministre déferre à toute invitation de sa part.

Je m'exprime aussi à l'occasion de points de presse en essayant qu'ils soient les plus complets possibles. Je n'en abuse pas, toutefois. De même, j'ai répondu à plusieurs questions posées lors des séances de questions d'actualité au Parlement, et organisé des réunions avec toutes sortes de professionnels concernés – hier encore, je rencontrais les représentants des organisations d'infirmières libérales. Je souhaite mobiliser le maximum d'acteurs et porter à leur connaissance toutes les informations nécessaires. Si donc vous créez une mission parlementaire ou une commission d'enquête, mes services et moi-même serons à votre disposition. Cela me permettra de mieux dialoguer avec mes concitoyens et de donner l'information la plus complète possible.

Bien entendu, madame Touraine, rien ne sera caché. Toutes les informations dont nous disposerons seront transmises à nos concitoyens, en particulier s'agissant des caractéristiques des autorisations de mise sur le marché. Quel intérêt aurais-je à dissimuler quoi que ce soit ? Cela ne ferait que susciter les questionnements et les remises en cause.

Il est de notre intérêt que tout soit porté à la connaissance de nos concitoyens. J'en ai parlé avec un certain nombre de professionnels : après avoir consulté le site du ministère, ces derniers ont salué la qualité des informations délivrées. Elles sont fiables, car vérifiées et mises à jour quotidiennement. Je rends hommage, à cet égard, au travail effectué par le personnel du ministère de la santé.

Je laisse à Didier Houssin et Jean Marimbert le soin de répondre aux questions relatives aux vaccins, notamment s'agissant du processus d'autorisation de mise sur le marché et de la question du nombre d'injections. Mais il faut d'ores et déjà se réjouir que la mise au point d'un vaccin à une seule injection se précise : cela permettrait en effet d'obtenir de la part de la population une adhésion beaucoup plus forte à la campagne de vaccination. Quant aux 94 millions de doses existantes, elles ne seraient pas perdues. Les vaccins non reconstitués peuvent être utilisés pendant un délai de cinq ans, et nous pourrons ainsi mener de nouvelles campagnes de vaccination, ou développer une politique de solidarité. D'éventuels vaccins disponibles pourraient, en effet, être mis à disposition de pays moins précautionneux ou ne disposant pas des mêmes moyens financiers.

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