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Intervention de Didier Gonzales

Réunion du 13 octobre 2009 à 17h00
Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Gonzales :

Je vous remercie, Monsieur le directeur général, pour la clarté de votre propos.

Les populations riveraines d'aéroports sont inquiètes. On prévoit 600 000 mouvements aériens supplémentaires en Île-de-France sur seulement deux aéroports alors que la situation est déjà potentiellement accidentogène, notamment à Orly où ont déjà eu lieu deux accidents – avec les Boeing 707 d'Air France et de la Varig – et où deux autres catastrophes ont été évitées de justesse – avec l'Airbus de la Tarom et le Boeing 747 de Minerve. L'avion est sans doute le moyen de transport le plus sûr du monde pour ceux qui sont dans la carlingue. Mais, pour ceux qui sont à terre et voient, dans le cas d'Orly, 115 000 mouvements aériens par an au-dessus de leur tête, les risques d'accidents sont multipliés par ce même chiffre. Je vous demande d'en tenir compte.

La Direction générale de l'aviation civile nous assure, dans son rapport du 24 septembre, que tout va bien dans le ciel francilien, qu'elle qualifie de plus sûr, de plus régulier et de moins coûteux. Mais le rôle des aiguilleurs du ciel est également essentiel en vue d'appliquer les approches et les décollages provoquant le moins de nuisances. L'organisation du contrôle aérien – notamment la descente continue, le respect des volumes de protection environnementale et le relèvement des altitudes à l'arrivée – est-elle configurée pour être également la plus efficace du point de vue environnemental ?

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