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Intervention de Yanick Paternotte

Réunion du 13 octobre 2009 à 17h00
Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYanick Paternotte :

Mes questions auront trait successivement au cadre contractuel, à la sécurité et à la protection de l'environnement.

Le nombre de mouvements gérés par heure a augmenté ces dernières années, malgré l'opposition des contrôleurs aériens. Comment appréciez-vous la situation de Roissy par rapport à celle des États-Unis ? Y a-t-il des convergences possibles ? Pensez-vous que le cadre contractuel européen puisse changer ?

On entend dire que de nombreux contrôleurs ont un deuxième travail. Dans quelles proportions ? Nous connaissons tous des cas semblables. Moi-même, j'ai rencontré un contrôleur aérien qui était aussi moniteur de ski !

À Roissy, cas unique, les contrôleurs ont imposé la construction d'une troisième tour de contrôle. Va-t-on désaffecter la première ou maintenir les trois, ce qui supposerait de déployer un effectif égal dans chacune ?

Ne croyez-vous pas aussi que le mélange, au terminal 2G de Roissy, des A380 d'Air France avec des Fokker de 12 ou 25 places ou de petits avions de transport régional risque de poser des problèmes de sécurité ?

Aujourd'hui, on concentre les vols sur une plage horaire. L'ACNUSA et certains organismes prévoient une saturation physique pour 2025. Va-t-on un jour réserver des terrains dans le Bassin parisien, ou va-t-on prendre le risque de provoquer des accidents dont seront victimes les riverains ? Lorsqu'on discute avec les contrôleurs et les pilotes, notamment d'Air France, on s'aperçoit que la limitation de l'impact sonore n'est pas la priorité du système aéroportuaire. Envisage-t-on d'organiser des stages de formation à une gestion des mouvements préservant les populations survolées, en particulier au moment des approches ?

Enfin, vous avez évoqué l'espacement des doublets et l'obligation de divergence. On va aborder la descente lisse, et donc intercepter plus haut. Cela suppose une descente en parallèle plus longue. Allez-vous prendre des approches courbes dans la descente lisse ou aligner définitivement en prenant un espacement longitudinal, et non pas latéral ? Dans ce dernier cas, le nombre de mouvements se trouvera réduit et la question de la saturation physique sera posée avec d'autant plus d'acuité.

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