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Intervention de général Roland Gilles

Réunion du 18 février 2009 à 10h00
Commission de la défense nationale et des forces armées

général Roland Gilles :

Toutes ces interventions montrent un grand attachement à la gendarmerie.

Pour répondre à M. Ménard d'abord à propos de la police judiciaire, je dois rappeler que mon ami Frédéric Péchenard parlait au conditionnel : il a exposé sa vision de l'architecture de la police judiciaire en expliquant que les investigations relatives au terrorisme et à la criminalité organisée devaient relever de la DCPJ. Je fais une lecture différente du code de procédure pénale et je revendique pour la gendarmerie la capacité d'être saisie de l'ensemble du spectre infractionnel. Ce sont des situations qu'elle connaît au quotidien – je le sais pour avoir commandé trois ans en Corse. Il n'est pas de semaine sans que la gendarmerie ne démantèle des réseaux de criminalité organisée, dans le domaine des stupéfiants par exemple. Les magistrats doivent pouvoir choisir l'un ou l'autre des services spécialisés en matière judiciaire. La gendarmerie, depuis 1983 puis l'affaire Grégory, a consenti de très importants efforts en matière de formation et d'investigation scientifique et technique. Son institut de recherche criminelle est un fleuron, avec 57 démarches de procédures d'expertise aidant à la preuve matérielle de l'infraction certifiées au niveau européen. Elle doit pouvoir couvrir la totalité du spectre infractionnel, ainsi que je l'ai constamment soutenu publiquement.

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