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Intervention de Christian Kert

Réunion du 2 juillet 2008 à 17h00
Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Kert, rapporteur :

, rappelant que la France était un pays à sismicité modérée, a, toutefois, souligné que la plupart des grands barrages de classe A se situait dans les zones les plus sismiques.

Enfin, dès les premières rencontres sur le terrain, se sont dégagées de nouvelles thématiques : le statut de certaines digues et de certains barrages, les régimes de contrôle et de responsabilité y afférents, les relations entretenues entre l'administration et les élus locaux dans ce domaine et la faisabilité financière des opérations de mise aux normes de certains ouvrages, tels que certaines retenues d'eau surplombant des centres de vacances, des campings ou des zones d'habitat.

En définitive, qu'il s'agisse d'un « mastodonte » de 100 mètres de haut ou d'un ouvrage de 8 mètres, tout barrage peut être exposé à 4 types de risques :

- les défauts de maintenance et de contrôle de l'obsolescence des matériaux,

- les crues,

- les accidents de terrain, mouvements ou glissements,

- les séismes, celui de référence se situant à 3,5 sur l'échelle de Richter.

Selon le rapporteur, l'exposition au premier risque constituera toujours une circonstance aggravante pour les trois autres et à la question « Peut-on encore, depuis Malpasset et la mise en place d'une politique de sécurité des barrages, craindre la rupture d'un barrage ? », M. Christian Kert, député, rapporteur, a répondu que si cette probabilité était relativement faible, on ne pouvait l'exclure, au regard des conséquences potentielles d'un tel événement. Au cours du 20ème siècle, 1% des barrages à travers le monde se sont rompus. Dans la seule période de 1959 à 1987, 30 accidents de rupture de barrages ont été recensés faisant 18 000 victimes.

Après avoir examiné les différents stades de contrôle des barrages et ouvrages de toutes classes, le rapporteur a rendu compte de visites sur le terrain où des situations parfois ubuesques lui ont été présentées. Il a, aussi, souligné la nécessité d'unifier les instances de contrôle et de poursuivre les études sur les maladies du béton.

A la suite de la présentation du rapport, un débat s'est engagé.

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