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Intervention de Robert Nicodème

Réunion du 29 mai 2008 à 9h00
Mission d’évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale

Robert Nicodème :

Il convient de distinguer dans une consultation la partie purement médicale, qui appartient au médecin, de la partie organisation des soins qui doit être envisagée avec les associations de patients. À cet égard, il faut, pour que l'éducation thérapeutique soit réussie, que le patient connaisse sa maladie en parlant de celle-ci avec son médecin, puis qu'il se l'approprie, c'est-à-dire qu'il devienne un acteur du soin de sa maladie. Malheureusement, les associations de patients très actives en matière d'éducation thérapeutique ne touchent qu'une petite partie des patients atteints de maladies chroniques - diabète, hypertension, affections dégénératives, etc.

L'éducation thérapeutique a également un rôle à jouer en matière de prévention. En effet, si l'on est diabétique lorsque la glycémie à jeun est supérieure à 1,24 gramme par litre deux fois dans le mois et que le taux d'hémoglobine est supérieur à 6 %, certains diabétiques, qui se sentent très bien, vivent sans comprendre qu'ils sont malades : la santé, selon la définition de l'Organisation mondiale de la santé – OMS –, n'est-elle pas en effet « un état de complet bien-être physique, mental et social » ? Pour ces personnes, qu'il faudrait médicaliser, le rôle préventif de l'éducation thérapeutique serait bien utile.

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