Le paradoxe de toute amélioration du trafic ferroviaire, comme en région Midi-Pyrénées dont les efforts viennent d'être soulignés, est que plus il y a de trains et de voyageurs, plus les péages coûtent cher et plus certains travaux sont nécessaires, comme sur la ligne Toulouse–Matabiau–Saint-Sulpice-la-Pointe – voie unique la plus chargée d'Europe – qu'il conviendrait de doubler du fait de son attractivité.
Plutôt que d'accuser les régions d'augmenter inconsidérément la fiscalité, ne conviendrait-il pas de s'interroger sur les capacités de financement des collectivités territoriales dans les années qui viennent ?