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Intervention de Gérard Mestrallet

Réunion du 19 septembre 2007 à 15h00
Commission des finances, de l’économie générale et du contrôle budgétaire

Gérard Mestrallet :

PDG de Suez, a souligné combien M. Cirelli et lui-même étaient honorés d'exposer leurs points de vue sur l'ensemble du projet tel qu'il a été adopté par les deux conseils d'administration voilà quinze jours.

Par rapport à l'an dernier, les changements majeurs concernent principalement le pôle Environnement et les conditions posées au rapprochement des deux entreprises - qui ont été remplies.

Ce projet, en permettant de créer une des plus belles entreprises énergétiques en Europe, constitue d'autant plus une opportunité historique que dans les cinq ou six prochaines années, le marché de l'énergie se structurera autour de quelques grands groupes. La fusion est, depuis plus de cinq ans, le fruit d'un long processus : réflexion commune sur l'évolution des énergies et convergence de plus en plus sensible entre les secteurs de l'électricité et du gaz. Depuis deux ans, ce processus s'est accéléré avec, notamment, le débat d'orientation sur l'énergie puis la discussion et le vote du projet de fusion au Parlement, dont il faut saluer le travail.

Lorsque le chef de l'État, pour qui l'évolution de GDF devait répondre à l'intérêt supérieur de la nation, a posé ces conditions, le conseil d'administration de Suez a estimé à l'unanimité que la fusion constituait la meilleure orientation possible, et pour sécuriser l'approvisionnement énergétique de la France, et pour assurer la pérennité et l'intégrité de l'ensemble des activités du secteur Environnement. Lui-même a donc salué l'engagement du Président de la République mais également du Premier ministre.

La bonne volonté de tous les acteurs a permis de surmonter les difficultés et de tenir compte d'un certain nombre de contraintes inévitables pour les deux parties. L'État détiendra donc la minorité de blocage ; l'intégrité de Suez Environnement, qui sera mis en bourse et dont le nouveau groupe conservera 35 % du capital, sera garantie. Désormais, les deux leaders mondiaux dans le domaine de l'environnement seront français.

Les modalités de ce projet sont équitables et équilibrées ; l'opération est positive pour toutes les parties prenantes : entreprises, collaborateurs, clients, actionnaires, collectivités publiques. Les garanties sociales, quant à elles, demeurent inchangées par rapport à l'an dernier. La culture d'entreprise des deux groupes sera par ailleurs respectée. Il y a en l'occurrence beaucoup à apprendre de GDF, très belle entreprise internationale qui maîtrise de hautes technologies et dont la culture du client et du service public n'est plus à démontrer.

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