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Intervention de Michel Raison

Réunion du 16 octobre 2007 à 16h00
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Raison :

, pour le groupe UMP, a remercié le ministre pour la clarté de ses explications, soulignant que la grande priorité de ce budget tient dans l'effort que doit accomplir le pays pour assainir ses finances.

Le ministère de l'agriculture y participe. Le groupe UMP l'en félicite, même s'il s'interroge sur certains choix.

Ainsi, les crédits des offices devront peut-être être réalimentés en cours d'année afin de mieux assumer leur rôle d'orientation et de régulation des marchés. Le niveau de la PHAE, notamment pour les zones les plus fragiles et les exploitations les plus petites, est également source d'inquiétude. Il faudra peut-être également revoir les crédits en faveur des ICHN, qui doivent être revalorisés depuis plusieurs années, sans que l'on y parvienne jamais.

De même, on a coutume de consacrer, chaque année, dans le budget primitif, beaucoup moins de crédits que l'année précédente au dispositif Agridiff (agriculteurs en difficulté) et au fonds d'allègement des charges (FAC). Le ministre doit cependant veiller à réalimenter ces dispositifs éventuellement en cours d'année.

Ce budget comporte toutefois de nombreux points très positifs, notamment sur la promotion de la qualité des produits et la prime au maintien du troupeau de vaches allaitantes, très importante, en particulier sur le plan de l'aménagement du territoire.

En outre, avant même la constitution du budget, des mesures ont été prises pour éviter que le plan de modernisation des bâtiments d'élevage (PMBE) ne continue de « déborder ». Deux autres dossiers sont essentiels : celui de l'installation – il est notable que les crédits soient renforcés – et celui des « filets de protection » pour les producteurs, qui doivent être eux aussi consolidés sur le plan européen. Il faut mettre en place un système unique, peut-être à la carte et sans doute obligatoire, visant à remplacer celui, obsolète, des calamités agricoles. A cet égard, la rigidité du fonctionnement des aides publiques est dommageable, car elle ne permet pas d'adaptation face aux problèmes conjoncturels.

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