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Intervention de Christine Albanel

Réunion du 29 octobre 2008 à 9h00
Commission élargie

Christine Albanel, ministre de la culture et de la communication :

Absolument ! Mais Mme Catherine Trautmann ne l'avait finalement appliquée que pour une petite portion de la publicité.

Je suis convaincue que le financement sera assuré car il est assis sur des ressources dynamiques, le secteur des télécommunications générant un chiffre d'affaires de plusieurs dizaines de milliards d'euros et n'étant pas près de s'effondrer. Ce système de financement a été approuvé récemment par le Conseil d'État et la Commission n'a pas soulevé de difficultés. Je rappelle aussi que l'extinction de l'analogique entraînera une économie de quelque 100 millions d'euros, qui entrent dans les plans de financement.

Si les auteurs – avec Pascal Regard –, les producteurs et les chaînes de télévision ont signé les accords interprofessionnels, c'est qu'ils ne les trouvent pas si mauvais. Je souhaite que M6 rejoigne le dispositif dans les jours à venir. Nous souhaitons contraindre à un recentrage de la création sur des programmes patrimoniaux plutôt que sur des émissions comme Super Nanny ou Popstars. Si M6 ne signe pas, le décret donnant valeur réglementaire aux accords devra contenir des dispositions particulières pour cette chaîne, ce qui serait dommage.

France Télévisions sera restructurée sur le modèle de Radio France, mais les sociétés de cinéma resteront disjointes. La création de grandes unités de programmes ne se traduira pas par une disparition des équipes travaillant sur les différentes antennes. Il existe ainsi déjà une unité de programmes destinés à la jeunesse pour l'ensemble des chaînes du groupe.

En une dizaine d'années, le nombre de collaborateurs de France 3 est passé de 3 600 à 6 600, pour un temps d'antenne équivalent. Des synergies et des mutualisations sont possibles, nous le savons tous. Les personnalités doivent néanmoins continuer à s'affirmer et il n'est pas question de créer un guichet unique, d'autant que le groupe a l'obligation de fournir des programmes abondants et variés.

Une polémique est apparue hier à propos de cette émission du Gouvernement. Nous n'avons évidemment pas l'intention de rééditer l'expérience de Parlons France, émission du temps de Laurent Fabius, ni de ressusciter le ministère de l'information. Thierry Saussez a seulement évoqué la possibilité d'acheter des spots un peu plus longs, dans un souci pédagogique.

Monsieur Myard, l'existence d'un petit supplément hebdomadaire en anglais dans Le Monde ne me semble pas dramatique.

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