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Intervention de Alain Moyne-Bressand

Réunion du 14 octobre 2008 à 16h30
Commission de la défense nationale et des forces armées

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Moyne-Bressand :

Nous voulons rappeler notre attachement et celui du peuple de France à sa gendarmerie. Nous étions côte à côte, madame le ministre, après le drame du petit Valentin, lorsque sa maman a fait l'éloge de la gendarmerie. Mais il faut évoluer, et c'est ce que nous faisons.

Il me semble que nous connaissons mal la police nationale et son organisation. Puisque la gendarmerie sera rattachée organiquement au ministère de l'intérieur à compter du 1er janvier 2009, il serait nécessaire que nous obtenions des données précises sur la police. Pourriez-vous organiser une présentation afin que nous puissions mieux nous imprégner de ses réalités ?

Au cours de ma mission relative aux transfèrements et extractions, je me suis rendu compte des efforts accomplis – 7 000 policiers et gendarmes sont mobilisés au quotidien pour ces tâches – et de la possibilité d'accomplir des économies. Des rumeurs ont circulé à propos de la suppression de brigades ou d'escadrons de gendarmerie mobile. Qu'en est-il vraiment ? Existe-t-il un calendrier de mise en oeuvre ?

Le Parlement n'a pas encore été saisi du projet de LOPPSI. Quand sera-t-il déposé sur le bureau de l'Assemblée ?

En matière d'équipement, aucun crédit n'est prévu pour le renouvellement des blindés, programme pourtant d'actualité depuis plusieurs années, ni pour l'affermissement de la tranche conditionnelle d'hélicoptères.

Tout le monde s'accorde à dire que les blindés de la gendarmerie sont à bout de souffle. Or ces matériels sont utiles en OPEX – en opérations extérieures – et outre-mer.

Le format des moyens aériens de la gendarmerie a été établi pour répondre aux besoins tout en tenant compte des contraintes techniques et réglementaires. Le grand intérêt des hélicoptères n'est plus à démontrer, qu'ils soient engagés pour l'accomplissement des missions dévolues à la gendarmerie ou au profit de la police, un protocole permettant de mettre à la disposition de cette dernière jusqu'à 800 heures de vol en 2008. Comment répondre aux besoins en différant l'équipement en appareils biturbines ? Les dérogations dont bénéficient actuellement les appareils monoturbines seront-elles reconduites ? De quelles garanties disposez-vous en la matière ?

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