Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Intervention de Henriette Martinez

Réunion du 6 novembre 2008 à 9h00
Commission élargie

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHenriette Martinez, rapporteure pour avis au nom de la Commission des affaires étrangères :

Ma vision est différente de celle du rapporteur spécial. Si j'ai formulé dans mon rapport des objections et des suggestions, il n'en reste pas moins que je trouve dans les propos des membres du Gouvernement des éléments rassurants.

S'agissant du volume de l'aide, nous avons tous la volonté d'aller vers le taux de 0,7 % du PIB. Au demeurant, dans un contexte difficile, la question du volume ne concerne pas que la France mais tous les États bailleurs. Mais au-delà du volume, il y a l'efficacité de l'aide et ses priorités. À cet égard, les membres du Gouvernement nous ont rassurés sur plusieurs points.

En ce qui concerne l'aide bilatérale, les interventions des rapporteurs et des ONG ont été prises en compte. En fait, des opérations présentées comme annulées ne l'étaient pas, ce qui nous a rassurés. Comme nous ont également rassurés les propos confirmant la priorité accordée à l'Afrique subsaharienne pour l'affectation de nos aides, ceux relatifs aux priorités sectorielles traditionnelles que sont la santé et l'éducation, ou encore ceux concernant des priorités nouvelles : aide alimentaire, avec un engagement fort du Président de la République ; santé des femmes, avec la signature de la convention sur la « santé reproductive ». Nous ont également rassurés les indications ayant trait aux relations avec les ONG, au respect de la parole du Président de la République de multiplier par deux pendant la durée du quinquennat les subventions qui leur sont affectées, et au doublement du nombre de volontaires internationaux.

Que l'AFD serve de levier économique en complément des subventions que nous pouvons apporter est, à mon sens, un élément fort. La France doit être présente sur les chantiers plutôt que de laisser la place à d'autres.

Le bilan des accords de gestion concertée est très positif. Je relève comme tel le fait qu'un certain nombre de pays soient désormais demandeurs d'accord de gestion concertée et que ces accords soient harmonisés avec nos documents cadres de partenariat, ce qui leur donne une grande cohérence.

Les dispositifs des compte et livret épargne ont été votés mais ne sont pas encore mis en oeuvre. Je formule dans mon rapport des propositions pour les faire évoluer, de façon que les banques puissent les mettre en oeuvre avec plus de souplesse et de réalisme quant aux populations concernées.

Globalement, si nous avons pu ressentir certaines craintes en abordant ce budget, je sors de cette réunion de commission rassurée quant aux priorités accordées et à l'efficacité de notre aide.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion