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Intervention de Dominique Bussereau

Réunion du 16 octobre 2008 à 9h30
Grenelle de l'environnement — Article 11, amendement 2062

Dominique Bussereau, secrétaire d'état chargé des transports :

Il s'agit de préciser les objectifs de la poursuite du développement de nos lignes à grande vitesse : améliorer les liaisons entre les capitales régionales et la région parisienne, permettre des liaisons rapides entre elles grâce à des lignes transversales et des lignes d'interconnexion en Île-de-France, favoriser l'intégration de la France dans l'espace européen grâce à la connexion de notre réseau avec les réseaux des pays limitrophes.

Nous envisageons aussi de compléter les infrastructures classiques. J'ai déjà dit aux élus normands qu'un tronçon de ligne nouvelle pourrait être inscrit dans le futur schéma directeur et réglerait le problème de la bifurcation de Mantes. On aurait un tronçon commun en région parisienne, permettant une grande accélération avant la bifurcation de Mantes entre la ligne Paris-Caen-Cherbourg et la ligne Paris-Rouen-le Havre.

L'État contribuera au financement d'un programme d'investissements permettant de lancer la réalisation de 2 000 kilomètres de lignes ferroviaires à grande vitesse.

Ce programme pourra porter sur : la ligne Sud-Europe-Atlantique, constituée d'un tronçon central Tours-Bordeaux et des trois branches, Poitiers-Limoges, Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Hendaye ; la ligne Bretagne-Pays-de-la-Loire ; l'arc méditerranéen avec le contournement de Nîmes et de Montpellier, la ligne Montpellier-Perpignan et la ligne Provence-Alpes-Côte d'Azur ; la desserte de l'est de la France avec l'achèvement de la ligne Paris-Strasbourg et des trois branches de la ligne Rhin-Rhône, dont l'une est actuellement en construction ; l'interconnexion sud des lignes à grande vitesse en Île-de-France.

Nous préparons un programme supplémentaire de 2 500 kilomètres, incluant la ligne Paris-Clermont-Lyon. La ligne historique du TGV en France, Paris-Lyon, est, en effet, déjà saturée à certaines heures du jour. Même si l'on améliorait la signalisation, ce qui permettrait éventuellement de faire passer les interstices de cinq à quatre minutes, cela ne réglerait pas le problème. L'objectif est double : relier Paris à Lyon par un tracé ouest, permettant une vitesse commerciale de 350 ou 360 kilomètres-heure sans arrêt ; apporter une desserte complémentaire aux régions Centre, Limousin et Auvergne, et, de là, au nord et au sud du massif Central.

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