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Intervention de André Santini

Réunion du 18 décembre 2007 à 15h00
Projet de loi de finances pour 2008 — Discussion du texte de la commission mixte paritaire

André Santini, secrétaire d'état chargé de la fonction publique :

Monsieur le président, monsieur le président de la commission des finances, monsieur le rapporteur général, mesdames, messieurs les députés, je vous prie de bien vouloir excuser l'absence de M. Éric Woerth, qui est actuellement retenu au Sénat par l'examen du collectif budgétaire.

Nous arrivons au terme de la discussion du projet de loi de finances pour 2008. M. Éric Woerth me charge de vous dire combien il a apprécié la qualité des débats et le climat d'écoute et de respect mutuel dans lequel ils se sont déroulés.

Ses remerciements et ceux de Mme Christine Lagarde, vont tout particulièrement à votre rapporteur général, Gilles Carrez, au président de la commission des finances, Didier Migaud, et aux rapporteurs des différentes missions. Ils s'adressent également à tous les députés qui ont participé aux discussions, ainsi qu'au personnel de l'Assemblée nationale et aux équipes des ministères du budget et des finances, qui ont tous fait preuve d'efficacité et d'une grande réactivité.

La commission mixte paritaire, réunie la semaine dernière, s'est accordée sur un texte dont le Gouvernement se félicite à un double titre. Vous avez considérablement amélioré et enrichi les dispositions du projet de loi initial. L'équilibre général du texte a ainsi été confirmé et le solde sera bien, à la fin de la discussion comme au début, inférieur au déficit voté en loi de finances pour 2007.

Ce premier budget du quinquennat n'est pas un budget de transition. C'est un budget à part entière, un budget de fondation. De fondation parce qu'il fixe les grandes orientations de notre action à venir et qu'il contribue immédiatement à les mettre en oeuvre.

Ces grandes orientations, vous le savez, ce sont : la croissance et le redressement des finances publiques. Donner du pouvoir d'achat, investir dans l'enseignement supérieur et la recherche, c'est doper la croissance présente et préparer la croissance à venir.

Soumettre l'ensemble des dépenses à une norme d'évolution stricte et fonder les redéploiements que nous faisons sur la rationalisation des politiques publiques, c'est enclencher une dynamique vertueuse de modération de la dépense et de réduction des déficits publics.

Comme vous avez pu le constater, cette dynamique est déjà en cours d'accélération, grâce à la révision générale des politiques publiques. Les premières mesures de modernisation annoncées par le Président de la République, le 12 décembre, traduisent, en effet, sans conteste l'ambition totalement inédite de cette démarche.

Oui, c'est un budget de fondation. Les fondations, on ne les voit pas toujours. On ne les jauge souvent qu'après-coup, en fonction de l'ampleur de l'édifice bâti sur elles. Les années qui viennent montreront que celles que nous venons de poser sont solides. Elles sont solides parce qu'en musclant la croissance, en étendant l'effort de maîtrise à toutes les dépenses de l'État, nous nous plaçons très clairement sur une trajectoire d'assainissement budgétaire durable.

Elles sont également solides parce que ce projet de loi de finances est sincère. Ses hypothèses de croissance sont raisonnables, ses prévisions de recettes prudentes et les dépenses ont été évaluées au plus juste.

Nous nous sommes d'ailleurs efforcés de suivre une démarche de transparence totale avec le Parlement. Chacun aura notamment remarqué le nouvel effort que nous avons fait pour améliorer la qualité des documents budgétaires qui vous sont transmis.

Mais parce que c'est un budget de fondation, nous devons maintenant construire, en poursuivant sans relâche les orientations qu'il fixe. Nous souhaitons que le Parlement apporte toute sa part à cette construction dans les mois et les années à venir. Nous allons nous y consacrer dès le lendemain des fêtes – que je souhaite les plus heureuses possibles pour chacune et chacun d'entre vous.

C'est pour pouvoir nous atteler à cette tâche, dont nous n'ignorons pas la difficulté et que tous les Français attendent impatiemment, que je vous demande maintenant de bien vouloir adopter ce projet de loi. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire et du groupe Nouveau Centre.)

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