Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Intervention de Alain Joyandet

Réunion du 10 février 2009 à 9h30
Questions orales sans débat — Prévention de la délinquance en seine-saint-denis

Alain Joyandet, secrétaire d'état chargé de la coopération et de la francophonie :

Monsieur le député, je vous prie d'excuser Mme Alliot-Marie, absente ce matin. Je vais vous faire part de la réponse qu'elle avait l'intention de vous apporter.

La ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales a inscrit la Seine-Saint-Denis au coeur de sa politique de sécurité. C'est dans ce département que la ministre a lancé, le 14 janvier 2008, lors de la conférence de cohésion, un vaste plan d'action pour mieux protéger ses habitants.

Ce plan prévoit des moyens adaptés aux particularités de la délinquance locale, des policiers davantage présents sur le terrain, mieux intégrés dans leur environnement et expérimentés. Il s'inscrit dans une démarche de renforcement du lien entre la police et la population.

Des modes d'action nouveaux ont été mis en oeuvre pour apporter une réponse opérationnelle aux problèmes d'insécurité les plus aigus, pour lutter contre la petite et la moyenne délinquance et contre les violences urbaines.

C'est dans ce département qu'ont été créées, dès le mois d'avril, les premières unités territoriales de quartier, les UTEQ, à Saint-Denis, Clichy-Montfermeil et La Courneuve. Elles ont déjà obtenu des résultats significatifs.

C'est aussi dans ce département que le ministre a installé, 1e 1er octobre 2008, la première compagnie de sécurisation, composée de 115 fonctionnaires. Celle-ci a vocation à intervenir sur tout le département et sa méthode de travail repose sur la polyvalence, la réactivité, la mobilité et la connaissance du terrain.

À ce titre, ces unités, ainsi que l'ensemble des services de sécurité, prennent en compte le phénomène des affrontements entre bandes dans le dispositif global de la lutte contre la délinquance.

Ces conflits sont souvent attachés à l'économie souterraine ou à des motivations plus futiles. Les forces de l'ordre, notamment les services spécialisés de l'information générale, recherchent l'information permettant de connaître les lieux des confrontations afin de les empêcher ou, à défaut, d'intervenir dans les délais les plus brefs pour les faire cesser et déférer leurs auteurs à l'autorité judiciaire.

Soyez assuré en tout cas que Mme la ministre de l'intérieur prête la plus grande attention à cette question.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion