Cet amendement procède du même esprit que les deux précédents, nos 944 et 946, honteusement repoussés par la majorité. Il se rapproche également de l'amendement n° 1018 de M. Pélissard, qui proposait que le conseil de surveillance émette un avis conforme à propos du projet d'établissement.
Je mets la barre un peu plus haut – mais c'est pour la bonne cause –, en proposant que le conseil de surveillance se prononce par un vote. Ce projet est tout sauf anodin, puisqu'il détermine la politique générale de l'établissement, qui fait l'objet, à l'heure actuelle, d'un examen par le conseil d'administration.
Ayant constaté l'inertie de la majorité UMP et ayant vu M. Bur, au moment des votes, jouer le triple rôle de sémaphore, de petit oiseau et de commissaire politique, je vais m'adresser directement à lui. Ne pensez-vous pas, monsieur le député de la rigidité (Exclamations et rires sur les bancs du groupe UMP), qu'il serait temps, à cette heure, que vos amis fassent preuve de souplesse et d'indépendance d'esprit ?
Je vais vous « soumettre », puisque c'est le verbe préféré de M. Chassaigne, ce proverbe chinois : « Il faut deux ans pour apprendre à parler et toute une législature pour apprendre à se taire ! » (Sourires.)