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Intervention de Éric Woerth

Réunion du 28 octobre 2008 à 15h00
Projet de loi de finances pour 2009 — Explication de vote et vote sur l'ensemble d'un projet de loi

Éric Woerth, ministre du budget, des comptes publics et de la fonction publique :

Monsieur le président, madame la ministre de l'économie, de l'industrie et de l'emploi, monsieur le président de la commission des finances, monsieur le rapporteur général, mesdames et messieurs les députés, dans un instant, vous serez invités à vous prononcer sur la première partie du projet de loi de finances pour l'année 2009.

Je voudrais, à cette occasion, rappeler brièvement l'esprit dans lequel nous avons élaboré ce budget : il est fondé sur la transparence et sur l'action.

Il est fondé sur la transparence, et c'est pour cela qu'il n'est pas soluble dans la crise. Si la croissance est plus faible et les recettes moins bonnes que prévu, il n'y aura ni hausse d'impôt ni mesures rectificatives sur les dépenses. Si des informations plus précises nous conduisent à réviser, dans les prochaines semaines, nos hypothèses de croissance et de recettes, nous en informerons sans délai votre assemblée. Nous constaterons en toute transparence la dégradation du déficit. Vous avez donc débattu de mesures fiscales pérennes qui ne sauraient être soumises à discrédit.

Ce budget est aussi fondé sur l'action parce que nous réalisons un effort structurel colossal sur la dépense : l'équivalent d'un demi-point de PIB, soit 10 milliards d'euros. C'est bien sur la maîtrise de la dépense qu'il faut se concentrer, parce que c'est elle qui nous mettra en position de profiter d'un retour à meilleure fortune de l'économie internationale et que, dans ce monde où la liquidité se raréfie, c'est elle qui garantit la solvabilité de l'État.

La discussion des budgets des différentes missions, qui a déjà commencé en commission et se poursuivra en séance à partir du 4 novembre, est donc au moins aussi importante que l'examen de la première partie. Elle sera l'occasion de constater que tous les ministères font des gains de productivité tout en ayant les moyens de leurs politiques.

D'ailleurs, dans les prochains jours, je déposerai un amendement aux crédits de la mission « Travail et emploi », afin de financer les 100 000 contrats aidés supplémentaires annoncés tout à l'heure par le Président de la République. Leur financement sera assuré sans dégradation du solde budgétaire, grâce à la réserve de précaution.

À l'issue de ce débat, je voudrais, mesdames et messieurs les députés, vous adresser mes remerciements. Je vous remercie en particulier du climat dans lequel nous avons travaillé.

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