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Interventions sur "généraliste"

18 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marie Rolland :

... du dispositif, qui a fait l'objet de développements importants lors du troisième conseil de modernisation des politiques publiques du 11 juin dernier ; enfin, un volet « accès de tous à des soins de qualité ». Ce dernier volet me semble essentiel. Il renvoie à l'indispensable réforme de l'offre de soins de premier recours sur laquelle je veux dire un mot pour terminer. Mon expérience de médecin généraliste de campagne me montre combien il est urgent de réorganiser notre chaîne de soins et de proposer à nos concitoyens, en ville comme à l'hôpital, des réponses graduées. Les urgences hospitalières, par exemple, constituent encore souvent un goulet d'étranglement dans la filière de soins. Le nombre de passages dans ces services a doublé entre 1990 et 2004. Il est important d'assurer par la réforme une...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacqueline Fraysse :

Et ces inégalités sont encore aggravées par le retard pris et maintenu de la filière de formation des médecins généralistes. Car, si nous saluons tous ici, dans une belle unanimité, leur place et leur rôle essentiel, force est de constater que les moyens financiers permettant des évolutions concrètes significatives ne sont pas au rendez-vous. Au lieu de traiter le problème dans toute sa dimension, les mesurettes concoctées en petits comités à l'ombre des ministères non seulement sont inefficaces, mais aboutissent à...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacqueline Fraysse :

Il ne suffit pas de saluer, comme je l'ai si souvent entendu ici, le médecin généraliste pour son rôle essentiel d'orientation et d'appréhension du patient dans sa globalité. Il faut lui donner les moyens d'exercer dans de bonnes conditions et dans toutes les régions du pays.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacqueline Fraysse :

Elle permettait, à côté du paiement à l'acte, de dédommager de manière forfaitaire le médecin pour des activités qui ne sont actuellement pas prises en compte. J'étais la semaine dernière à un colloque organisé par Espace généraliste. J'y ai entendu des pistes de réflexion et des propositions très pertinentes. Il est dommage que le ministère de la santé et l'UNCAM n'aient pas jugé utile de participer à cette rencontre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacqueline Fraysse :

...santé est à la fois juste et nécessaire. Nous lançons un plan de lutte contre l'obésité, mais, si les médecins n'ont ni le temps ni les moyens de s'en occuper, il ne pourra pas aboutir. Ces nouvelles formes de rémunération existent dans la plupart des pays développés. Aux États-Unis, dans le temple de la médecine libérale, le paiement à l'acte ne représente plus qu'un tiers de la rémunération des généralistes. Telles sont, madame la ministre, mes chers collègues, nos propositions

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Préel :

...naît aujourd'hui une grave crise organisationnelle, morale et financière. Notre devoir est de veiller à permettre l'égal accès de tous à des soins de qualité sur l'ensemble du territoire dans le cadre d'un financement solidaire. Or, aujourd'hui, nous sommes inquiets. En effet, il existe des inégalités très fortes en termes d'accès aux soins sur le territoire avec des zones dépourvues de médecins généralistes ou de spécialistes de secteur 1. Il est, hélas ! préférable d'avoir un bon carnet d'adresses si l'on souhaite être pris en charge rapidement par un professionnel compétent. Je ne m'étendrai pas sur la description de la situation qui est connue de tous et a fait l'objet de nombreux colloques, de nombreux rapports. Nous devons essayer d'améliorer notre système de santé. Madame la ministre, vous ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Préel :

...nts, pour renforcer la responsabilité des élus et assurer une plus grande autonomie des établissements. Il est nécessaire de faire évoluer les statuts du personnel, notamment des médecins, vers des contrats prenant en compte la pénibilité, la responsabilité et la motivation. Il est envisagé qu'ils soient optionnels. Leur généralisation doit être très rapide. Les médecins libéraux et hospitaliers généralistes et spécialistes doivent être mobiles et doivent pouvoir exercer également dans les hôpitaux locaux permettant le suivi des patients, pour le diagnostic ainsi que pour les traitements comme les chimiothérapies. Il convient de veiller à une bonne couverture du territoire avec le souci de la sécurité et de la qualité des soins. Notre double réseau public et privé est sans doute une chance, mais il...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Préel :

La mise en place de la filière généraliste devient urgente, le nombre de postes d'interne, de chef de clinique et de professeur étant aujourd'hui ridiculement bas. La mise en oeuvre du stage chez le généraliste est elle aussi indispensable. Je plaide pour un double stage obligatoire de trois mois en ville et de trois mois en zone rurale. Il est en effet nécessaire que l'étudiant puisse, aux côtés de maîtres de stages motivés, découvrir e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

...santé, ce qu'a parfaitement décrit André Flajolet. Parmi les régions les plus défavorisées le mot n'est pas trop fort , je peux témoigner du cas de la région Centre, que vous avez, madame la ministre, récemment honorée de votre visite en y rencontrant élus et professionnels de santé, du milieu hospitalier comme de l'ambulatoire. À ce jour, dans le département du Loiret, la densité de médecins généralistes est de 73,7 pour 100 000 habitants, contre 88,9 en France ; celle des spécialistes est de 66,3 contre 87,9. Ainsi, nombre de bassins de vie recensés par la mission régionale de santé sont dépourvus de médecins, mais aussi de dentistes, d'infirmiers et de kinésithérapeutes. Autre chiffre choc : 137 médecins pour 100 000 habitants dans le département, contre 194 dans la région PACA. Nombre d'élus...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

Sa force a été de réunir une cinquantaine de médecins généralistes pour assurer la permanence des soins, dans un lieu unique, proche du centre hospitalier. Si ce n'est donc pas, à mon sens, l'attractivité du territoire qui est principalement en cause, il faut s'interroger sur la mutation importante subie par la médecine généraliste libérale depuis vingt ans, et sur les évolutions sociétales qu'elle connaît, qu'il s'agisse des questions de disponibilité et de t...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Claude Flory :

...r certains services de soins critiques ; vous avez vous-même évoqué il y a quelques jours des délais de 20 à 25 minutes pour 80 à 90 % de la population. La classification et donc l'offre de soins apportées sur chaque plateau technique doivent être analysées en fonction des particularités locales. Pour prendre l'exemple concret, central et sensible, des services de soins critiques, trois niveaux généralistes existaient avant 2002 : la réanimation, les soins intensifs et la surveillance continue, le niveau « soins intensifs » pouvant correspondre à certains établissements hospitaliers de taille intermédiaire. Le décret du 5 avril 2002 a limité à deux niveaux généralistes réanimation et surveillance continue la classification des services et donc l'offre de soins correspondante, avec, à la clef, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Flajolet :

...x métiers comme les orthoptistes et les infirmières spécialisées en particulier en santé mentale, la reconnaissance d'un statut pour les animateurs des plans territoriaux de santé, de nouvelles pratiques préventives en médecine du travail. Nous manquons dans le Nord-Pas-de-Calais de spécialistes, qui ne restent pas en région : il nous faut une régulation en fonction des besoins. Nous manquons de généralistes dans certains secteurs géographiques : nous aspirons à une prise de conscience, lors des études, de la nécessité d'assumer des missions de santé publique. Nous avons des indicateurs de cancer importants : il faut renforcer les campagnes de dépistage. Ces constats supposent, madame la ministre, un projet partagé pour que l'État soit garant d'un égal accès aux soins, et les élus territoriaux soli...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Paul :

Il est temps d'accorder aux généralistes, hussards abandonnés de notre système de santé, la reconnaissance, qu'ils ont longtemps attendue, de leur statut, de leurs missions et de leur rémunération. C'est ainsi que la médecine de premier recours redeviendra attractive, y compris dans les zones déficitaires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Domergue :

...Comment comprendre que l'assurance maladie permette à des médecins de s'installer dans des zones saturées quand les mesures incitatives prises depuis plusieurs années se montrent peu efficaces dans les secteurs désertifiés ? Une véritable gestion des effectifs médicaux sur l'ensemble du territoire me paraît donc indispensable. Je ne voudrais qu'on en revienne à une opposition entre la gauche pro-généralistes et la droite pro-spécialistes. Puisque le médecin généraliste était au coeur de la réforme de 2004, il faut définir ses missions plutôt que de se battre pour savoir si la médecine généraliste doit devenir une spécialité. Le généraliste est la plaque tournante du système de soins français. Bien sûr, il ne peut pas être compétent dans tous les domaines, mais son rôle est primordial dans l'organisa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Bernier :

...e la médecine de premier recours qui garantira l'égal accès aux soins. L'état des lieux, nous le connaissons : notre population est vieillissante et donc de plus en plus demandeuse de soins ; l'offre de soins est affectée par une mauvaise répartition sur les territoires, qui n'est pas due au manque de médecins ; les professions de santé connaissent un malaise profond, en particulier les médecins généralistes, qui subissent des contraintes administratives excessives, peinent à mener de front vie professionnelle et vie familiale aspiration bien légitime et à dégager des temps de formation et de coordination ; la médecine générale souffre d'une mauvaise perception par les étudiants, qui choisissent souvent cette spécialité par défaut. Les problèmes d'accès aux soins ont, selon moi, trois dimension...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Bernier :

...nner, à titre personnel, les grandes orientations et évoquer certaines propositions sur lesquelles nous travaillons. Il faut impérativement revaloriser la spécialité de médecine générale. C'est ce que vous avez proposé, madame la ministre, lors des EGOS, puisque vous envisagez d'inscrire dans le code de la santé publique une définition de la « médecine générale de premier recours », du métier de généraliste et du SROS ambulatoire. Nous y reviendrons. On pourrait aussi proposer cette idée provient des auditions aux médecins généralistes des « contrats » ou des « mandats de santé publique ». Nous pouvons avancer dans ce domaine. Ce sujet a été abordé plusieurs fois, notamment par les jeunes médecins, les futurs médecins, qui sont prêts à accepter des mandats de santé publique. Ils sont beaucoup m...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Bernier :

...onnels de santé, pour les rapprocher le plus tôt possible des zones déficitaires et leur faire découvrir la médecine générale. Pour cela, on pourrait développer les stages en deuxième et en troisième cycle des études médicales auprès des médecins libéraux, des maisons des santé pluridisciplinaires, des réseaux de santé et des structures d'hospitalisation à domicile, dont on parle peu. La pratique généraliste et le travail en équipe conviendraient aux jeunes en formation. Il faut instituer une politique plus dynamique de recrutement des professionnels dans les zones sous-dotées. Qu'est-ce qu'une zone déficitaire ? Le nombre de médecins par habitant n'est pas un critère suffisant.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Bapt :

...rvenir ! Mais j'imagine que cela se fera par redéploiement. Il faudra beaucoup de volonté politique pour que les structures ministérielles imposent le redéploiement de postes d'enseignants des spécialités techniques vers la médecine générale. Sur le plan de la démographie médicale, c'est une discipline sinistrée ! Plusieurs de nos collègues, sur tous les bancs, l'ont fait remarquer. Les médecins généralistes ont, en moyenne, cinquante-deux ans ; ils sont aujourd'hui 50 000, mais leur nombre diminue depuis trois ans déjà. Au cours des dix ans qui viennent, 5 % des effectifs, soit 2 500 par an, partiront à la retraite, soit la moitié des effectifs actuels. Or, en 2004, seules 370 installations de jeunes médecins ont été comptabilisées. Certes, vous avez augmenté le numerus clausus : 3 500 étudiants p...