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Interventions sur "paix"

19 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Cambadélis :

Cette riposte provoque un chaos régional, la mort et la destruction. Le Proche-Orient est une plaie ouverte au flanc du monde. Évidemment le Hamas a rompu la trêve : lorsqu'on rompt une trêve, ce n'est pas pour faire la paix. Assurément la réponse, la riposte d'Israël est d'une violence implacable : lorsqu'on intitule une opération militaire « Plomb durci », ce n'est pas pour tendre la main. Évidemment, le Hamas réagissait à un blocus qui disait prendre sa source dans les attentats suicides et les tirs de roquettes. Mais le blocus était là avec son cortège de souffrances, de privations et de rancoeurs. Le groupe soc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Cambadélis :

Depuis soixante ans que dure ce conflit au Proche-Orient, nous avons désormais le recul historique pour comprendre qu'aucune victoire militaire momentanée n'a assuré à la société israélienne la possibilité de vivre durablement en paix. Israël, en effet, n'affronte pas simplement des États ou des fractions armées dont elle pourrait détruire durablement le commandement et l'infrastructure. C'est pourquoi la seule solution passe par l'avènement d'une véritable Realpolitik israélienne, capable de se situer réellement dans le long terme. La disqualification successive de ses interlocuteurs est une impasse. Récuser le Fatah libère ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Cambadélis :

Cette vision de la paix a pour fondement la légalité internationale construite par l'ensemble des résolutions des Nations unies, notamment la résolution 1397, qui reconnaît clairement l'existence d'un État palestinien à côté de l'État israélien, et la résolution 1402, qui exige le retrait des troupes israéliennes des territoires occupés. Cet objectif ne peut être atteint que par des négociations de paix entre les deux ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Cambadélis :

Constatons que tous les points d'appui pour ce plan de paix se sont affaiblis dans tous les camps. C'est la raison pour laquelle le déblocage sera international. Israël refuse la résolution des Nations unies de cessez-le-feu. Nous le déplorons. Il faut proposer des résolutions contraignantes et utiliser la pression économique européenne. L'urgence est le cessez-le-feu, le retrait des troupes de Gaza, l'ouverture de couloirs humanitaires, l'envoi d'une for...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Cambadélis :

... ajouter à la guerre là-bas, la haine ici. Nous les condamnons. Nous condamnons tout acte antisémite avec la dernière énergie. Je conclurai en affirmant que si notre communauté nationale n'est pas ennemie des communautés, elle n'est pas leur juxtaposition, elle est encore moins l'addition de drapeaux de nations en guerre. Elle n'en a qu'un et il est bleu-blanc-rouge. Elle n'a qu'une volonté : la paix là-bas, la République ici ! (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Billard :

...on que l'Autorité palestinienne n'existait plus politiquement et que la seule autorité crédible était le Hamas, il n'aurait pas procédé autrement. De quoi la population civile de Gaza est-elle coupable ? D'avoir choisi comme représentation politique le Hamas lors d'élections démocratiques que l'Union européenne avait encouragées mais dont elle n'a pas reconnu le résultat ? Si les propositions de paix, de négociations défendues par l'Autorité palestinienne ou par des représentants israéliens et palestiniens comme l'Appel de Genève de 2004 de MM. Beilin et Rabbo n'avaient pas été systématiquement écartés par les gouvernements israéliens qui se sont succédé, le désespoir n'aurait pas jeté les Palestiniens dans les bras du Hamas. Aussi la responsabilité de l'Europe est-elle réelle dans le manque...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Billard :

...que ne peut coloniser un peuple sans que celui-ci résiste. Israël a tort de penser que son projet de bantoustans peut se perpétuer et fonctionner. La transformation de la Cisjordanie en confettis palestiniens de plus en plus petits, isolés les uns des autres, ne peut qu'entretenir le désespoir d'une population palestinienne qui a l'impression que son espoir de pouvoir vivre un jour ou l'autre, en paix, dans un État indépendant, ressemble de plus en plus à une chimère. Tant qu'un projet viable d'État palestinien, avec Jérusalem-Est pour capitale, ne sera pas à son ordre du jour, il n'y aura pas de paix et de sécurité durable pour Israël. On l'a dit : il n'y a pas de solution militaire. À moins de caresser le rêve fou d'évacuer la Cisjordanie de ses habitants et de mettre Gaza sous tutelle égyp...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Billard :

... durci » et le massacre continue. Plus il y a de morts, plus on se sent impuissants, écoeurés, révoltés face à l'ampleur de la tragédie. Le plus terrible pour l'avenir, c'est que cette agression israélienne est en train de détruire la légitimité de l'État d'Israël aux yeux du monde arabe et, en premier lieu, aux yeux du peuple palestinien. Cette légitimité avait été acquise grâce au processus de paix et à la reconnaissance commune de l'OLP et de l'État d'Israël. Après Gaza, il faudra reprendre ce travail de Sisyphe, mais il est fort possible que ce soit, cette fois, malheureusement, le Hamas qui devienne le nouvel interlocuteur de l'État d'Israël. Triste bilan pour ces pompiers pyromanes ! Pour l'heure, il faut tout faire pour que cesse le carnage. Pour cela, il faut agir et contraindre le g...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Billard :

Et cette décision a été prise contre l'avis majoritaire du Parlement européen, donnant ainsi une caution inespérée à cette intervention. Ces accords de coopération doivent être gelés tant qu'il n'y a pas un engagement ferme en faveur de la paix.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Billard :

... pour faire face au désastre humanitaire. Les graves violations de la quatrième Convention de Genève relative aux crimes de guerre, le refus du gouvernement israélien et des porte-parole du Hamas d'appliquer la résolution n °1860 appelant à un cessez-le-feu doivent conduire le gouvernement français à saisir l'Assemblée générale des Nations unies en vertu de la résolution n° 377, « S'unir pour la paix ». Cette réunion est indispensable dans la mesure où le Conseil de sécurité est divisé sur les moyens à prendre pour rétablir la paix et la sécurité internationale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Billard :

C'est parce que nous agissons pour la paix et que nous soutenons les pacifistes des deux camps dont ces Israéliens opposés à la guerre qui manifestent tous les jours dans les rues de Tel-Aviv, c'est en agissant pour la paix et la justice que nous pouvons faire preuve d'autorité contre les débordements de haine et de racisme que cette guerre suscite, notamment sur notre territoire, et que nous condamnons de manière unanime.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Rochebloine :

...ents et les souffrances dont les médias nous renvoient l'écho, et, d'autre part, le cadre du présent débat. Néanmoins, l'Assemblée nationale est pleinement dans son rôle quand elle examine cette situation, quand elle se préoccupe des enjeux d'un conflit qui s'enlise et n'en finit plus, quand elle s'interroge sur les initiatives que doivent prendre la France et l'Union européenne au service de la paix. Dans ce conflit complexe, face à de tels affrontements, notre seul parti, la seule conquête que nous puissions viser, c'est la paix. Mais il s'agit bien là d'une conquête : conquête sur la violence des belligérants, conquête sur le poids d'un passé très lourd et très pénible, conquête sur un ensemble de forces instable et en constante évolution. Je n'insisterai pas, tant elle est évidente, su...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Rochebloine :

Chacun sait que le langage de vérité est l'une des formes éminentes du respect que l'on doit à ses amis : cela est vrai des personnes comme des États et des peuples. Dans un entretien accordé à Politique internationale, et publié en automne dernier, Elie Wiesel déclarait : « Je crois toujours la paix possible, ne serait-ce que parce qu'elle est de plus en plus nécessaire ». Le conflit en cours à Gaza, par son intensité, par sa violence, par ses conséquences, ne fait qu'illustrer encore plus fortement cette idée.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Rochebloine :

Je termine, monsieur le président. Certes, la paix n'est pas facile. Depuis 1948, Israéliens et Palestiniens vivent côte à côte, sur la même terre. Seuls des esprits criminels ou exaltés et il en existe des deux côtés peuvent croire que la solution puisse venir de l'anéantissement de l'autre. Mais il est vrai que la construction d'une solution durable passe par des renoncements et des compromis réciproques. Dans chaque camp, les esprits les p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Rochebloine :

Rien ne serait plus calamiteux qu'un conflit autour de cette ressource vitale. Tous auraient à gagner à une gestion coordonnée. Mais pour en arriver là, chacun imagine les méfiances et les obstacles qu'il faudra surmonter, alors qu'il y va tout simplement de la vie. Oui, vraiment, monsieur le ministre, il n'y a pas d'autre issue que la paix. Et le plus tôt possible. (Applaudissements sur les bancs des groupes NC et UMP.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicole Ameline :

...que. La France est engagée avec discernement, équilibre, intelligence et détermination. Elle est engagée en raison des liens étroits qui l'unissent à l'État Israël, tout d'abord, dont nous partageons l'histoire, mais aussi parce que les relations franco-palestiniennes sont anciennes et que nous soutenons la volonté légitime du peuple palestinien de vivre dans un État de droit, libre, viable, en paix. La France est engagée parce que sa voix compte dans cette région du monde, où les conflits ont une résonance planétaire, affectent très directement notre sécurité collective, et génèrent des effets déstabilisateurs sur l'opinion publique internationale. Mais la France est engagée, probablement et avant tout, face au désastre humanitaire que cette offensive militaire engendre. Je ne rappellerai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicole Ameline :

Ils ajoutent au cortège de souffrances, de violences qui n'ont cessé de jalonner l'histoire de ces deux peuples, dont cependant les destins sont indissociablement liés. Notre groupe parlementaire soutient sans réserve l'initiative de paix et l'appel immédiat à l'arrêt des combats portés courageusement par le Président de la République. Grâce à la confiance établie, grâce à l'esprit de dialogue qui a su être construit avec l'ensemble des acteurs régionaux, les premières bases d'un cessez-le-feu ont été posées. Le groupe d'amitié parlementaire dirigé par Claude Goasguen est du reste allé sur place, sur le terrain, relayer ce message...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAxel Poniatowski, président de la commission des affaires étrangères :

...assage de convois humanitaires et l'approvisionnement de Gaza en vivres et en médicaments. De son côté, l'Égypte s'est engagée à renforcer la surveillance de sa frontière avec la bande de Gaza, afin de s'efforcer de mettre un terme à la contrebande d'armes. Pourtant, il me semble qu'avec l'accord des différentes parties, monsieur le ministre, l'envoi d'une force internationale de maintien de la paix est devenu nécessaire pour garantir un cessez-le-feu réel et durable et permettre à la fois un contrôle effectif de la frontière entre l'Égypte et Gaza et la fin du blocus qui étrangle Gaza.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAxel Poniatowski, président de la commission des affaires étrangères :

Cette prudence me semble traduire leur volonté persistante de résoudre ce conflit par la diplomatie, volonté qui s'est déjà exprimée par l'adoption, en mars 2002, de « l'initiative de paix arabe », proposée par l'Arabie Saoudite, et par sa réactivation en mars 2007. Une négociation sur la base de cette initiative, par laquelle les États arabes proposaient notamment des alternatives au droit au retour des réfugiés palestiniens, m'apparaît comme le meilleur moyen de parvenir à une solution crédible et durable. Alors que le prochain président des États-Unis a fait part de sa volonté...