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Interventions sur "militaire"

22 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuy Teissier, président de la commission de la défense nationale et des forces armées :

...ndra de veiller à ce que cette complémentarité soit préservée. Notre engagement auprès de l'OTAN se comprend comme un parallèle à l'engagement au service de l'Europe. Ne négligeons pas l'un au risque d'affaiblir l'autre. Nos alliés nous ont souvent objecté que nos propositions de développement de la défense européenne n'étaient pas assez crédibles du fait que nous étions sortis de l'organisation militaire intégrée. Dorénavant, il n'y a plus aucun doute sur la cohérence de notre politique visant à développer le pilier européen de l'Alliance. La France peut aujourd'hui se montrer plus ambitieuse que par le passé

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuy Teissier, président de la commission de la défense nationale et des forces armées :

... nous devons valoriser auprès de nos alliés. Même si les Européens ne peuvent envisager de développer et construire un tel système, il n'y a aucune raison pour que nous ne sachions pas valoriser ce savoir-faire, auprès de nos alliés américains en particulier. Enfin, les Alliés se sont entendus à Lisbonne pour que l'OTAN procède à une refonte de ses structures, avec une forte baisse des effectifs militaires affectés à l'organisation, ainsi que du nombre de quartiers généraux et des agences existantes, qui seront réduits dans une proportion d'un tiers environ. Il nous faudra être vigilants sur l'avancement des négociations sur ce sujet, afin qu'elles puissent être terminées à l'été 2011, comme prévu. Il me semble normal, en période de crise, que les organisations internationales participent aux effo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAxel Poniatowski, président de la commission des affaires étrangères :

Symétriquement, la Russie compte sur les technologies européennes pour affermir ses capacités militaires. L'achat récent, par la marine russe, de quatre bâtiments de projection et de commandement français, dont il faut se féliciter, en est une confirmation éclatante. Jusqu'où cette relation peut-elle aller ? Des voix s'élèvent, y compris en Russie, pour demander l'intégration de ce pays dans l'OTAN. Le défi n'est pas encore l'adhésion de la Russie, me semble-t-il, mais un changement de perception,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

...page budgétaire est réel. De nombreux experts estiment le coût annoncé largement sous-évalué, contrairement aux déclarations de Nicolas Sarkozy à Lisbonne. Au final, le sommet de Lisbonne a été synonyme de renoncement et a pris acte du déclin de l'OTAN. Pour notre part, nous considérons que la recherche de sécurité doit essentiellement se fonder sur des voies politiques de réduction des menaces militaires. Nous considérons que la France et l'Europe doivent être des acteurs indépendants de type nouveau pour la paix, le désarmement et la sécurité. Cela suppose de s'émanciper de l'OTAN et d'avancer vers sa dissolution, de prendre des initiatives significatives en faveur de la sécurité internationale, pour faire appliquer le traité de non-prolifération, pour éliminer les armes nucléaires et toutes l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Folliot :

... moins de 2 %. Parallèlement, les États-Unis en sont à 5 %, et la Chine à plus de 8 %. Une question se pose : pouvons-nous descendre plus bas ? Très objectivement, je ne le crois pas. Ce serait irresponsable. Tout en étant convaincu qu'il faut agir parfois différemment et, en tout état de cause, dépenser mieux faute de pouvoir dépenser plus. Quelques jours après la réunion à Bruxelles du comité militaire de l'Alliance et quelques mois après le sommet historique de Lisbonne, le débat d'aujourd'hui nous donne l'occasion d'évoquer l'OTAN, mais également les orientations données à nos forces armées. À l'heure du choc des civilisations,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Folliot :

et de l'éveil des peuples à la démocratie pensons à la Tunisie et à l'Égypte , la place et le rôle de l'OTAN, seule organisation politique et militaire de coopération qui ait survécu à la guerre froide, restent importants. Forte de ses valeurs que sont « la liberté individuelle, la démocratie, les droits de l'homme et l'état de droit » et de son objectif immuable, défini selon les termes du nouveau concept stratégique comme « la sauvegarde de la liberté et de la sécurité de ses membres », l'Alliance a su évoluer pour s'adapter aux différentes m...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vitel :

Permettez-moi, en premier lieu d'avoir une pensée pour les femmes et les hommes de toutes les armes qui, en ce moment même, oeuvrent sur les théâtres de crise où nos forces sont engagées et exercent leur mission avec courage, force et détermination au péril de leur vie. L'Organisation du traité de l'Atlantique nord, ou OTAN, est une organisation civilo-militaire qui a vu le jour le 4 avril 1949 à Washington, suite aux négociations des cinq pays européens signataires du traité de Bruxelles la Belgique, la France, le Luxembourg, les Pays-Bas et le Royaume-Uni avec les États-Unis, le Canada et cinq autres pays européens invités à y participer : le Danemark, l'Italie, l'Islande, la Norvège et le Portugal. L'Alliance avait pour vocation initiale d'assure...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vitel :

...et un pays qui appartiennent à la fois à l'Union européenne et à l'OTAN, réticents à ce que soient développés des instruments de coopération proprement européens, cette alliance européenne doit donc plutôt se construire au sein d'un pilier européen de la défense. À elles seules, la Grande-Bretagne et la France représentent près de 50 % des dépenses de défense européenne et deux tiers des dépenses militaires de recherche et développement. Il est donc tout à fait juste de penser qu'une coopération militaire accrue entre notre partenaire naturel en matière militaire qu'est le Royaume-Uni, suivie d'une plus grande intégration dans les structures supranationales de l'OTAN soit à même de répondre à l'impasse budgétaire dans laquelle nous sommes en train de nous engager, et peut-être ainsi booster les coo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Fabius :

...e d'État qu'il y ait rapidement un débat, ici, dans cette maison sur ces sujets : les pays arabes, les révolutions et l'attitude de la France et de l'Europe. Ce n'est pas à ce décalage-là que je pense, mais plutôt à celui qui tient à nous-mêmes, plutôt à vous. Vous vous rappelez sans doute qu'il y a de cela près de deux ans, en mars, nous avions discuté de la réintégration dans le commandement militaire de l'OTAN. Nous avions des positions différentes et je me rappelle fort bien, puisque j'étais monté à la tribune au nom de mon groupe, que nous avions demandé au Gouvernement et j'ai le sentiment qu'il avait accepté, mais peut-être me trompé-je de faire le bilan de cette réintégration un an après. Nous sommes, malheureusement, plutôt deux ans après, et nous allons le faire, même très rapideme...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Fabius :

...enons les faits. En ce qui concerne l'influence au sein de l'OTAN et la défense européenne, je ne m'égarerai pas, parce que ce serait trop long, même si c'est fort intéressant, sur l'augmentation ou la diminution de notre influence en matière de politique étrangère. Je crains que les choses n'aillent d'un certain côté, et ce n'est pas sans rapport avec notre réintégration au sein du commandement militaire de l'OTAN, parce que ce que nous avions depuis des dizaines d'années, la spécificité française, devient très difficile à percevoir lorsque nous sommes en quelque sorte banalisés. Indépendamment de cet aspect, pour ce qui concerne spécifiquement l'OTAN, nous constatons que nous avons obtenu, c'est tout à fait exact, un commandement suprême de la transformation. J'ai un peu de mal, tout de même, à...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Fabius :

...autres diront qu'il ne reste que ces 300 personnes. Quoi qu'il en soit, tous ceux qui connaissent ces questions ne peuvent pas dire que cette affaire est particulièrement décisive. Cela est si vrai que, lorsque le même commandement avait été proposé quelques années auparavant, il n'avait pas été jugé suffisant par les dirigeants de l'époque pour entraîner notre réintégration dans le commandement militaire de l'OTAN.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Fabius :

... tous les bancs, regretter la décision de Mme Ashton, qui, semble-t-il, prend les décisions, qui a contribué à ce que les Français n'aient pas vu leur représentativité reconnue. En tout cas, je ne pense pas que l'on puisse soutenir que notre influence ait augmenté au sein de l'OTAN. C'est si vrai que, lors de la réunion de 1999, nous avions obtenu, alors que nous n'étions pas dans le commandement militaire et probablement parce que nous n'y étions pas , que l'on ne puisse pas engager les forces s'il n'y avait pas une décision de l'ONU, contrairement au souhait des Américains et d'autres. C'est probablement en raison de notre spécificité que nous avons obtenu satisfaction alors que, cette fois-ci, sur la question de la défense et du bouclier antimissile, personne ne soutiendra que la position a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Fabius :

...l y aura un bouclier antimissile ? Le fondement de notre dissuasion nucléaire, c'est la dissuasion absolue ; il n'y a pas de mesure intermédiaire. Rappelez-vous que c'est pour sortir du concept de la riposte graduée que nous étions sortis de l'OTAN. Or, avec le bouclier antimissile, cette gradation est réintroduite. Ce n'est pas uniquement une affaire de spécialistes, vous le savez tous. Nos amis militaires y réfléchissent et cela leur pose énormément de problèmes. À ces arguments, il est répondu que, pour l'instant, il s'agit d'accepter un concept, on verra ce qu'il adviendra. Monsieur le ministre d'État, je pense que vous êtes d'accord pour estimer que c'est une acceptation trop rapide. Non seulement vous partagez ce sentiment, mais vous l'avez écrit.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Fabius :

...ennant une dimension civile. Simultanément, nous voyons que certains collègues européens s'en vont, que d'autres veulent s'en aller, que les Anglais eux-mêmes disent que tout sera fini en 2014 ou 2015. Monsieur le ministre d'État, je voudrais donc vous faire part de notre position en tant que formation politique responsable, de gouvernement. À nos yeux, il sera nécessaire que nous nous retirions militairement d'Afghanistan, car la solution ne peut en aucun cas être uniquement militaire. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) Nous sommes des gens responsables : nous ne prétendons pas que toutes nos forces peuvent être retirées d'ici à après-demain. Mais nous voudrions qu'un retrait soit entamé dès 2011. Car si les objectifs de lutte contre le terrorisme et d'arrimage de la démocratie sont...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Fabius :

qu'il s'agisse des drones, des actions spéciales ou des actions anti-terroristes. Je pourrais en donner la liste complète, car, ayant dirigé un gouvernement, comme vous, je sais de quoi il s'agit. Ce n'est donc pas par une présence militaire sous sa forme actuelle, de quelque courage qu'elle témoigne, que nous y parviendrons. Car cette méthode nous amènera soit à maintenir nos forces sur place, ce qui montre son absence d'intérêt, soit à les retirer, mais dans des conditions extrêmement risquées. Quant à la démocratie, on nous explique que c'est par un accord avec M. Karzaï, lui-même allié à des talibans modérés concept qui reste ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Fabius :

...ant tous combien la situation pakistanaise est difficile : étant donné l'opposition entre le Pakistan et l'Inde, ce projet n'a absolument aucun sens. Quant à conclure un accord solide avec M. Karzaï et une partie au moins de ceux que l'on appelle les insurgés, chacun reconnaîtra que c'est extrêmement difficile. Voici donc ce que nous demandons. D'abord, que l'on se fixer pour objectif le retrait militaire, par un engagement rapide. Ensuite, que l'on procède à ce retrait en concertation avec nos alliés, et, si possible, avec les pays voisins, même si l'on sait combien cela est difficile.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Cochet :

Madame la présidente, monsieur le ministre d'État, mes chers collègues, depuis le retour de la France dans le commandement intégré, imposé par le Président de la République, l'OTAN constitue l'un des piliers de notre défense nationale, aux côtés de l'arme nucléaire, dont il a été question, et de nos bases militaires extérieures. Cette décision est la seule véritable rupture réalisée par Nicolas Sarkozy ; elle consiste à abandonner une grande partie de la politique étrangère que menait la France depuis le général de Gaulle. Elle a été notamment illustrée par la fin de ce que l'on appelait la politique arabe de la France on le voit encore aujourd'hui ; par le renforcement continu de l'intervention militair...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Cochet :

Les guerres du futur n'opposeront plus des États entre eux mais s'apparenteront à une guerre civile mondiale rampante entre pauvres et riches dont l'enjeu sera l'apartheid planétaire et la survie de l'humanité face disons-le brièvement à la crise écologique et des ressources. L'OTAN qui ne sait plus à quoi elle sert deviendra alors un instrument militaire global, un gendarme du monde prêt à l'emploi. De cet OTAN-là, nous ne voulons pas. Nous sommes partisans de sa dissolution et de la création de forces de sécurité à la fois continentales et mondiales placées sous le contrôle de l'ONU. (Applaudissements sur les bancs des groupes GDR et SRC.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Beaudouin :

...défense européenne, si nécessaire. Et cela tient à une raison simple : la majorité de nos partenaires européennes font partie à la fois de l'Union européenne et de l'OTAN. Le débat qui s'est tenu au sein de notre Assemblée le 17 mars 2009, au terme duquel le Gouvernement avait engagé sa responsabilité, avait notamment été l'occasion de rappeler à quel point la décision de réintégrer la structure militaire intégrée de l'OTAN était l'aboutissement logique d'un rapprochement engagé à partir de 1995 sous votre responsabilité, monsieur le ministre dans un contexte géopolitique profondément différent de celui qui avait dicté la décision du général de Gaulle en 1966. Ce n'est, paradoxalement, qu'une fois la guerre froide terminée que l'OTAN a lancé ses premières opérations militaires, en Bosnie-Herzé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Beaudouin :

...s largement à la formation de l'armée et de la police afghanes. Stabilisation aux frontières de l'Union européenne et lutte contre le terrorisme, telles sont les deux missions que notre pays mène aux côtés de nos partenaires de l'OTAN. Je doute que quiconque puisse remettre en cause leur nécessité ou leur légitimité. S'agissant des conséquences de la réintégration de la France dans la structure militaire intégrée de l'OTAN, hors plan nucléaire, plusieurs craintes avaient été formulées par ses opposants. Toutes se révèlent d'ores et déjà infondées. Certains redoutaient d'abord une France à l'influence diluée, noyée au milieu de vingt-sept autres États membres, incapable de faire entendre sa voix face aux États-Unis. Or, il faut le rappeler, le retour de la France au sein de l'OTAN s'est fait par ...