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La joie des investisseurs et la tristesse des épargnants ne sont pas pour demain.
Nous vous remercions, monsieur le directeur. L'audition s'achève à 18 h 20.
Madame Sirou, je vous remercie d'avoir répondu à l'invitation de la Commission. Vous êtes la présidente directrice générale de la branche française de Standard Poor's, qui est l'une des trois principales sociétés mondiales de notation financière. Votre témoignage sera donc précieux pour notre commission. J'indique que vous êtes accompagné de...
Pourriez-vous aller au-delà d'une présentation générale du fonctionnement des agences de notation et de l'utilisation qui est faite des notes qu'elles accordent ? Les utilisateurs des notations nous ont eux-mêmes exposé l'usage qu'ils en faisaient. Ils nous disent en effet que la notation n'est que l'un des paramètres du prix, l'un de leurs él...
Pour moi, l'appréciation des dettes souveraines dépend non seulement de l'appréciation des agences, mais aussi des projecteurs de l'actualité. L'accent mis par les médias sur une situation ne modifierait-elle pas radicalement l'appréciation portée sur elle ? Vous avez en mémoire, je suppose, des dettes souveraines ne figurant pas parmi les mieu...
L'Irlande est aujourd'hui le symbole d'un changement d'appréciation indépendant de la notation.
Il se dit cependant partout que les agences s'apprêtent à baisser la note de l'Irlande.
Une rumeur aux termes de laquelle cela arrive souvent telle ou telle agence s'apprêterait à dégrader une note peut-elle avoir pour origine une préparation du terrain de votre part pour que le changement ne soit pas trop brutal ?
Hier, pourtant, tout l'Internet relayait l'annonce d'une prochaine dégradation de la note du Portugal par les agences.
Même si la note n'est pas modifiée, chacun peut comprendre qu'une mise en observation assortie d'une perspective négative signifie un risque de baisse de celle-ci
Cependant et il ne s'agit pas d'un reproche -, même si vous n'annoncez pas que vous allez diminuer une note, les formules spécifiques de votre méthodologie mise sous surveillance, perspective négative ne signifient-elles pas une future dégradation ?
Combien de fois une mise en observation assortie d'une perspective négative n'a-t-elle pas été suivie d'une dégradation de la note ?
Une fois sur trois environ. Voilà un élément parlant.
Le président de l'Autorité des marchés financiers a exposé à la Commission d'enquête avoir trouvé anormale la dégradation de la note de l'Espagne par une agence un soir à 17 heures 45. Qu'en pensez-vous ?
Venez-vous de dire qu'attendre le lundi matin n'était pas possible ?
Comment expliquez-vous qu'après l'éclatement de la bulle due à la crise des subprimes, des produits structurés Abacus par exemple aient continué à bénéficier de la note AAA, la meilleure possible ? Est-ce lié à la proximité des agences avec certains émetteurs ? Ce sont tout de même eux qui les financent.
Comment expliquez-vous qu'aucune agence de notation n'ait vu venir la crise des subprimes ? Le volume de titres structurés émis à partir de ces prêts a été énorme. Il est aujourd'hui admis comme une évidence que ces prêts étaient consentis à des personnes qui ne disposaient absolument pas des moyens de les rembourser, et donc que leur rembourse...
Des dossiers de prêts de subprimes ne comportaient même pas le montant du revenu de l'emprunteur ! Comment une telle attitude, d'une extraordinaire légèreté, est-elle possible ? Or, elle a été systématique. Nous sommes loin de la crise de 1929 ou de celle de trois des cinquante États des États-Unis. Comment peut-on prêter de l'argent à un empru...
Des produits titrisés construits sur des prêts immobiliers accordés à des populations défavorisées ont-ils été commercialisés en Europe ?
Comment réagissez-vous aux propositions du commissaire européen chargé du marché intérieur et des services financiers, M. Michel Barnier, sur votre secteur d'activité ?