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En octobre 2008, nous avons été l'un des premiers pays au monde à réagir de façon ordonnée face à la crise financière, afin d'éviter, comme vous l'avez fort bien dit madame la ministre, une véritable thrombose. Grâce à la garantie de l'État à hauteur de 360 milliards d'euros pour le refinancement et la recapitalisation, le crédit est reparti,...
...même si ce n'est pas de façon aussi rapide qu'on le souhaiterait. J'en veux pour preuve l'augmentation de 0,3 % des encours de crédits à l'économie. Sachez, madame, messieurs les ministres, que les parlementaires sont décidés à suivre de près les obligations des banques en contrepartie de l'aide de l'État. Le comité de suivi qui a été mis ...
...et dont Didier Migaud et moi-même faisons partie, se réunira dès la fin du mois de janvier afin d'analyser la situation. Nous multiplierons les déplacements dans les départements pour voir comment le crédit est restauré dans notre économie.
J'ajoute que les instruments techniques que nous avons choisis, en liaison avec nos amis britanniques, étaient les outils appropriés. Il s'agissait d'une garantie bancaire de l'État à la fois pour refinancer et recapitaliser, et non pas du cantonnement, comme le prévoyait le premier plan Polson, des actifs toxiques dans des structures publiques...
J'en viens maintenant à la troisième étape, celle dont nous traitons aujourd'hui. Après avoir évité la thrombose financière, nous accélérons le soutien à l'économie par le biais de mesures qui sont contenues à la fois dans le collectif budgétaire de 2008 et dans celui qui nous est soumis aujourd'hui. Ce plan de relance a pour caractéristique ...
Seconde priorité, l'accélération de l'investissement public, qu'il s'agisse des investissements de l'État ou des collectivités locales, par le biais d'une forte incitation au titre du FCTVA. Chers collègues, je voudrais vous montrer à quel point cette stratégie rationnelle, cohérente, diffère avec les plans de relance massifs et à l'aveugle qu...
le plan général n'a conduit qu'à entretenir la stagflation. En 1981 je ne pensais pas le rappeler, monsieur Emmanuelli, mais je ne peux pas laisser passer vos propos totalement injustes vis-à-vis d'Éric Woerth , il me semble qu'à l'époque, vous vous occupiez du budget.
Vous aviez dû bloquer les magnétoscopes à Poitiers, parce que le dispositif, entièrement concentré sur la consommation, ne favorisait que les importations. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
Le bouclier, c'est 200 millions.
Durant les mois qui ont suivi, il a fallu multiplier les dévaluations vous vous en souvenez, monsieur Emmanuelli ? Il a fallu supplier l'Arabie Saoudite de nous prêter de l'argent. Nous avons frôlé la tutelle du FMI.
Je suis content parce des collègues qui étaient dans l'hémicycle à l'époque, notamment dans l'opposition, s'en souviennent parfaitement. Tout cela a engendré la maladie des déficits publics dont nous souffrons depuis trente ans. C'est en effet à cette époque-là que les déficits publics systématiques ont été créés. (Applaudissements sur les ban...
Tout à fait !
Quand on calibre mal un plan de relance, chers collègues, cela se termine par un plan de rigueur : 1983, tout le monde s'en souvient, jamais la France n'avait connu un tel plan de rigueur. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
Je vous en prie, monsieur Emmanuelli.
Monsieur Emmanuelli, je vais vous prouver ma bonne foi. Le 22 décembre dernier, lors du débat sur le collectif de 2008, j'ai écouté avec la plus grande attention Didier Migaud, Michel Sapin et Jérôme Cahuzac.
Tous les trois ont salué le volet du plan sur le soutien aux entreprises et sur les investissements publics mais l'ont jugé insuffisant. Pierre-Alain Muet l'a dit lui aussi.
Le plan ne comportait pas, selon eux, une dimension suffisante en termes de consommation.
Je voudrais vous répondre de la manière la plus précise parce que le sujet est important. Le soutien à la consommation, le soutien du pouvoir d'achat, est, pour nous, une préoccupation constante, qui accompagne toutes les réformes que nous conduisons depuis 2007.
C'est dans notre pays que les transferts sociaux, RMI, PPE, AAH, API, allocation logement, sont les plus importants beaucoup plus qu'en Allemagne ou qu'en Grande-Bretagne. Nous n'avons eu de cesse, depuis 2002, de majorer ces transferts sociaux. Je vous rappelle que c'est nous qui avons plus que doublé la prime pour l'emploi. Éric Woerth rap...
Et, surtout, qui a inventé le RSA ? Qui le met en place ? C'est nous ! Nous l'expérimentons depuis 2007, et il y a déjà six mois, nous avons décidé d'y consacrer 1,5 milliard de plus. Toutes ces dispositions sont intelligentes parce qu'elles sont continues.