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Les amendements de Pierre Lequiller pour ce dossier

13 interventions trouvées.

Monsieur le président, monsieur le ministre des affaires étrangères, à la veille de la présidence française de l'Union européenne, et après la mauvaise nouvelle du « non » irlandais au traité de Lisbonne, il est évidemment indispensable de ne pas céder au découragement. Il faut, au contraire, mettre en perspective les priorités de notre préside...

Nicolas Sarkozy a raison : la question du pétrole cher n'est pas seulement un problème français, c'est le problème de tous les Européens. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)

L'indépendance énergétique de l'Europe doit faire l'objet de négociations européennes, et non pas bilatérales, face à la puissance des pays producteurs de gaz ou de pétrole. C'est un sujet sur lequel nous avons travaillé à la délégation, en liaison avec la commission des affaires économiques, avec le rapport de nos collègues André Schneider et ...

Je peux attester de la forte attente de nos partenaires européens, ayant reçu avec la délégation dix-huit commissions partenaires des affaires européennes des parlements nationaux, depuis deux mois. Nos homologues voient dans nos priorités une logique, une cohérence. C'est d'abord l'Europe des résultats qui convaincra lescitoyens !

Nous avons d'ailleurs tenu à auditionner Xavier Bertrand, qui a montré son ambition pour faire avancer concrètement l'agenda social européen.

Le « non» irlandais au référendum sur le traité de Lisbonne n'affectera pas nos priorités. C'est un défi de plus que nous devons relever.

Le gouffre qui s'est installé Jean-François Copé en a parlé entre les institutions nationales et européennes et les peuples n'est plus supportable. Le temps d'une Europe construite par le haut est révolu. (« Enfin ! » sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.) La première des obligations est de réduire la dist...

Je crois que la clef de la réussite européenne, c'est l'association des parlements nationaux à la marche européenne.

Je le dis depuis longtemps et j'en ai reparlé récemment avec le président de la Commission, M. Barroso, et le président du Parlement européen, M. Pöttering : il faut que les députés nationaux se rendent à Bruxelles et à Strasbourg pour assister aux commissions du Parlement européen ; il faut que les institutions européennes se déplacent plus en...

Dans cette volonté de rapprocher toujours plus les citoyens dudébat européen, je salue l'initiative de Jean-François Copé de lancer, au nom du groupe UMP, l'idée de « coproduction européenne ». Des améliorations se sont déjà produites pour placer l'Europe au coeur de nos débats. La délégation y travaille quotidiennement à travers ses auditions...

Car l'Europe ne consiste pas à discuter entre Français, l'Europe consiste à discuter avec les autres Européens. La présidence française a bien préparé ses priorités. Elle va avoir en plus à gérer les conséquences du « non » irlandais. Dix-huit pays ont déjà ratifié, et il est indispensable que se poursuive le processus de ratification.

À la veille de la Présidence française, l'Europe ne doit pas devenir l'otage de considérations de politique intérieure.

La cause est suffisamment importante et belle pour que nous dépassions nos clivages habituels. Notre défi est une urgence majeure, parce que, pendant que l'Europe piétine, la Chine, l'Inde, le Brésil (« Ah ! sur les bancs du groupe de la Gauche démocrate et républicaine), la Russie, les États-Unis, et bien d'autres encore, marquent des points ...