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Les amendements de Patrick Roy pour ce dossier

34 interventions trouvées.

Monsieur le ministre, vous ne serez pas surpris d'entendre que notre groupe s'apprête à voter l'excellente motion défendue par Daniel Paul. En effet, personne n'est dupe : malgré vos mots rassurants, malgré votre ton enjôleur et caressant, malgré la douceur de votre voix (Rires sur les bancs du groupe GDR), nous savons que ce texte-couperet pré...

Par la suite, comme lui, vous avez totalement changé d'attitude. Comment vous faire confiance aujourd'hui ? Nous venons d'assister à une forme de mascarade. François Brottes avait défendu la motion référendaire avec le talent qu'on lui connaît, nous rappelant toutes les bonnes raisons de ne pas accepter ce texte. Vous avez alors organisé un to...

Parce que nous ne pouvons accepter l'avenir que vous nous préparez, nous voterons avec enthousiasme cette motion. J'espère qu'au moment du vote, la raison viendra réveiller vos coeurs ! (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.)

Absolument, madame la présidente ! Nous devons veiller à la clarté de nos débats. Dans cet hémicycle, madame la présidente, monsieur le ministre, il y a une majorité et une opposition.

N'est-ce pas ? (Sourires.) Or j'imagine l'étonnement de ceux qui nous regardent, soit dans les tribunes, soit sur internet,

et qui pourraient penser que la majorité a changé de camp, puisque, à gauche, nous sommes ici trois fois plus nombreux que les parlementaires de la majorité officielle ! Je m'inquiète donc. Est-ce que la neige est tombée dans les circonscriptions des élus de la majorité ? (Sourires.)

Ou bien est-ce parce que ce débat n'intéresse pas les élus de l'UMP et du Nouveau Centre ? Pour la clarté de nos débats, il serait bon que nous puissions retrouver l'équilibre démocratique normal. Je demande donc à nos collègues de l'UMP de se mobiliser pour défendre leur ministre !

Puisque nous sommes maintenant bâillonnés, victimes de l'oppression majoritaire, je dois faire court. Je vous exhorte donc, mes chers collègues, monsieur le ministre, à approuver nos amendements, car de vrais bureaux de poste, c'est bien ; de petites agences postales, ce n'est pas bien du tout, hélas ! (Applaudissements sur les bancs du groupe ...

La guillotine est activée. J'ai donc quinze secondes pour sauver le service public de La Poste. (Sourires.) Monsieur le ministre, je vous demande grâce : supprimez l'article 1er. Damned ! Trop tard, je suis guillotiné ! (Rires sur les bancs des groupes SRC et GDR.)

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, vous qui êtes seulement six sur les bancs de la majorité (Exclamations sur les bancs du groupe UMP) depuis que nous parlons de ce texte, que ce soit dans l'hémicycle ou en commission, vous vous montrez très rassurants. Vous affirmez que La Poste ne sera jamais privatisée et que l...

Non, je parle de ceux qui ont promis que GDF ne serait jamais privatisé, pas plus que France Télécom. Quelqu'un qui, aujourd'hui, loge à l'Élysée, nous avait dit dans cet hémicycle que, de son vivant, jamais GDF ne serait privatisé ! Aussi comprendrez-vous, monsieur le ministre, que nous ayons quelques doutes L'avenir nous montrera peut-être q...

J'en citerai seulement deux, même si je sens que vous regrettez cette restriction Je vais tout de même essayer de satisfaire votre soif de vérité ! Hier, j'ai demandé à M. Darcos ce qu'il comptait faire pour les petites retraites. Il m'a répondu que jamais personne n'en avait fait autant que ce gouvernement. Or les retraités que j'ai l'occasio...

La juge est désespérée et, de rendez-vous ministériel en promesses non tenues, les mois passent. Il est clair que vous ne voulez pas de ce procès, j'en ai encore eu la confirmation hier chez Mme la ministre de la justice. Les Français sont très attachés au service public. Dans tous les sondages, deux tiers d'entre eux demandent le maintien des...

Voilà qui explique le succès triomphal de la votation citoyenne où deux millions de Français sont venus spontanément exprimer leur inquiétude

Et nous n'avons pas pu tous les accueillir ! Nous avions eu de notre côté l'organisation de l'État, un raz-de-marée aurait inondé les bureaux de vote, avec le résultat que vous savez ! Deux millions de Français sont venus exprimer leur mécontentement.

Les trois millions, c'est le nombre que nous aurions pu atteindre si les mairies de vos amis, par exemple, n'avaient pas fait tout leur possible pour que le vote ne se déroule pas ! Je connais de nombreux cas ! Les Français sont inquiets parce qu'ils savent quel avenir vous préparez à La Poste. En effet, vous participez, monsieur le ministre, ...

Là encore, monsieur le ministre, je prendrai quelques exemples. Dans quel état se trouve la santé en France aujourd'hui ? Des hôpitaux ferment, des médicaments ne sont plus remboursés, des soins relèvent du secteur privé. Certains Français ne peuvent parfois plus se soigner

et ne peuvent même plus prendre de mutuelle complémentaire ! Je vois M. le président et le ministre qui, à l'instant, se serrent la main, se disant qu'ils ont réussi un beau coup : privatiser les services publics. Je poursuis. S'agissant de la police, vous étiez censés être ceux qui allaient apporter la sécurité dans notre pays ! Mais les ef...

Les parents d'élèves et le corps enseignant le disent ! Je pourrais continuer aussi en vous citant, par exemple, le sort que vous réservez dès à présent et celui, plus horrible encore, que vous réserverez dans quelque temps aux collectivités qui vont être étranglées, massacrées, étouffées et qui ne pourront plus continuer

Non, monsieur le président, mais comme j'aimerais que c'en soit ! C'est malheureusement l'avenir qui est annoncé dans le présent sanglant que vous dirigez aujourd'hui !