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Les amendements de Patrick Roy pour ce dossier

12 interventions trouvées.

Monsieur le rapporteur général, nous connaissons votre grand sérieux sur tous les sujets à propos desquels vous intervenez, notamment dans le domaine que nous traitons aujourd'hui. Je suis étonné. Vous commencez par des propos extrêmement sympathiques sur l'excellent argumentaire de Dominique Baert, en indiquant que vous êtes d'accord avec tou...

M. Carrez pourrait, je pense, nous dire qu'il se range à la voix de la raison, dans un souci de consensus, qui serait extrêmement agréable dans l'hémicycle.

Après le bel effort auquel nous venons d'assister, je suis surpris de ces explications lapidaires. M. Baert a en effet été très explicite. L'État devrait prendre toute sa place et ne pas être aussi timoré. Par ailleurs, puisque l'on nous parle toujours de revaloriser le rôle du Parlement, ce serait là une occasion de montrer qu'il prend toute ...

Il faut ici distinguer le texte de son contexte. Concernant le contexte, chacun conviendra qu'il s'agit à l'évidence d'un sujet qui arrive en pleine crise mondiale. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

Madame la ministre, et quelques députés de droite, nous disent que cette crise est une fatalité, comme il en arrive parfois dans le système capitaliste. Mais non ! S'il y a crise, c'est d'abord de votre faute. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

Vous noterez que l'auditoire de droite n'est pas très réceptif, alors que vous savez, madame la présidente, que je fais toujours l'effort de les écouter, et même de les interpeller régulièrement.

La droite a encouragé tous ceux qui, depuis quelques années, sont tombés dans le profit facile, indécent. Aujourd'hui, le Gouvernement persiste et signe : vous continuez avec ces profits, qui continuent à être indécents. L'incertitude sur l'ensemble des revenus dont bénéficiera M. Pérol est inquiétante. L'ampleur des aides apportées aux diffé...

Et, comme pour les hôpitaux, on veut un seul chef qui décide de tout ! J'en viens au texte lui-même : c'est la disparition programmée d'un système qui avait fait ses preuves, et auquel beaucoup de gens étaient attachés. Je veux parler du système mutualiste. J'étais moi-même enseignant avant d'être élu ici

et lorsque j'ai dû choisir une banque, comme tout bon Français, j'ai pris la banque populaire, par conviction. J'ai bien peur que l'avenir ne me déçoive beaucoup, tant le texte laisse planer d'incertitudes sur l'avenir du système mutualiste. Quant à l'avenir purement financier, il suffit de voir combien vous avez eu le nez creux dans le pass...

Il y a un autre élément d'incertitude. Chers collègues, ce détail époustouflant ne vous aura pas échappé : les sociétaires sont minoritaires dans le conseil de surveillance !

Comme l'a si bien démontré Jérôme Cahuzac, c'est parce qu'ils devront mettre la main à la poche pour éponger les pertes à venir. Il faut que les minoritaires deviennent majoritaires et que les majoritaires deviennent minoritaires : comprenne qui pourra. Enfin, madame la ministre, nous ne cesserons pas de vous poser ces questions : pourquoi avo...

J'en parlais avec M. Albert, proche de Dominique Baert, il y a quelques heures à peine : ensemble, nous voterons cette question préalable.