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Les amendements de Patrick Devedjian pour ce dossier

9 interventions trouvées.

Mes chers collègues, je le dis honnêtement : j'ai hésité à prendre la parole dans ce débat, tant on a dit qu'il avait un caractère électoraliste et qu'il était instrumentalisé par la prégnance de la communauté arménienne, qui se livrait à tant de mensonges. J'avais donc besoin du soutien de mes collègues de l'Assemblée, et je suis heureux de le...

J'ai été impressionné par la démonstration de force que la Turquie a éprouvé le besoin de nous imposer en dressant le drapeau turc face à notre assemblée démocratique

ou en faisant paraître dans deux grands quotidiens nationaux deux pages de publicité dont le coût est certainement très élevé.

Je pense que l'opinion française en prendra la mesure. Le peuple français est intelligent, il comprend donc très bien. Mais si l'on assiste à une telle démonstration de force sur le territoire français, je vous laisse imaginer ce qui se passe pour les communautés chrétiennes de Turquie. (Applaudissements sur de nombreux bancs des groupes UMP et...

Nul besoin de réunir les historiens pour savoir s'il y a eu ou non un génocide. Comme l'a dit à juste titre René Rouquet, il ne s'agit pas d'écrire l'histoire mais de poser un acte politique historiquement indiscutable.

Il ne vient d'ailleurs à l'idée de personne de réunir un comité d'historiens pour savoir si la Shoah a existé. Pourtant, les historiens sont utiles, et même indispensables pour connaître les conditions dans lesquelles un génocide est perpétré. Je souhaite la liberté de travail des historiens, même si ce travail va à l'encontre de ce que je pen...

Je vais me hâter, monsieur le président. L'article 301 du code pénal turc punit ceux qui affirment l'existence d'un génocide arménien en Turquie. Et la Turquie vient nous faire la leçon ! Il ne faut pas confondre la liberté d'opinion et la propagande.

Comme cela a été dit, nous avons affaire à un négationnisme d'État. Voilà le fond du problème. Ce que demande le texte présenté par Valérie Boyer, c'est en effet d'interdire la propagande fabriquée par un État.

Car cette propagande poursuit les enfants de la haine dont leurs parents ont été victimes. Il s'agit donc de voter une loi de paix civile. (Applaudissements sur de très nombreux bancs.)