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Interventions sur "classe" d'Yves Durand


10 interventions trouvées.

...ive menée depuis cinq ans et de quelques perspectives. Nous devrons nous en passer. Ce budget est schizophrénique, sans aucun lien avec la réalité ni la situation actuelle de l'école, et les propos du ministre ne font, hélas, que le confirmer. Tous les rapports de l'OCDE, notamment ceux issus des enquêtes PISA, comme de la Cour des comptes contredisent vos déclarations. Notre système éducatif se classe aujourd'hui parmi les plus moyens des pays développés alors qu'il était en tête des classements il y a encore quelques années. Le niveau d'encadrement diminue, notamment dans le primaire, contrairement à ce qui est écrit. Vous citez des moyennes, tout en sachant pertinemment qu'elles ne signifient rien. Le métier d'enseignant n'attire plus, en grande partie du fait de la réforme de la formation...

Je me félicite également de ce rapport qui met en évidence combien l'école primaire constitue un élément fondamental du cursus scolaire jusqu'à l'université. En effet, contrairement à ce que les gouvernements successifs ont laissé penser à travers les réformes du collège, du lycée et de l'enseignement supérieur, les problèmes ne commencent pas à partir de la classe de sixième : comme l'attestent les travaux que vous avez réalisés à l'instar, d'ailleurs, de ceux de la Cour des comptes ou d'autres institutions il convient d'agir dès le début du cursus scolaire, voire avant qu'il ne commence, afin d'éviter que les inégalités ne s'accroissent. À ce propos, d'ailleurs, l'école de la République est infidèle à sa mission constitutive puisqu'elle accentue ces d...

...tre politique, monsieur le ministre, puisque vous ne parvenez pas à appliquer les lois que vous faites voter en faveur de cette égalité des chances. Ainsi la loi d'orientation de 1989 a institué les cycles. Or, aujourd'hui, ceux-ci ne sont pas entrés dans les faits dans les deux tiers des écoles élémentaires non plus que dans les collèges, ce qui a pour conséquence, du fait d'une structuration en classes et en années extrêmement rigide, d'empêcher la personnalisation que vous souhaitez. D'où un taux de redoublement excessif, qui fait de la France la championne dans ce domaine. On sait pourtant que le redoublement est pédagogiquement inutile, sinon nuisible car stigmatisant. L'institution de ces cycles avait pour objectif une continuité éducative sur l'ensemble de la scolarité obligatoire, évita...

...tre politique, monsieur le ministre, puisque vous ne parvenez pas à appliquer les lois que vous faites voter en faveur de cette égalité des chances. Ainsi la loi d'orientation de 1989 a institué les cycles. Or, aujourd'hui, ceux-ci ne sont pas entrés dans les faits dans les deux tiers des écoles élémentaires non plus que dans les collèges, ce qui a pour conséquence, du fait d'une structuration en classes et en années extrêmement rigide, d'empêcher la personnalisation que vous souhaitez. D'où un taux de redoublement excessif, qui fait de la France la championne dans ce domaine. On sait pourtant que le redoublement est pédagogiquement inutile, sinon nuisible car stigmatisant. L'institution de ces cycles avait pour objectif une continuité éducative sur l'ensemble de la scolarité obligatoire, évita...

...onction publique. Je voudrais prendre quelques exemples précis de cette tromperie calculée. Vous prétendez vous préoccuper en priorité des élèves les plus en difficulté, en leur accordant gratuitement deux heures de soutien par semaine, et vous faites même de cette mesure le symbole de votre action. Mais en réalité, dans la plupart des cas, ces deux heures sont dispensées soit le matin avant la classe, soit à la fin d'une journée déjà longue, surtout pour les élèves en difficulté, soit, de plus en plus souvent, le midi, à la place de la coupure qui est si importante pour les enfants.

Et pour les enfants de plus de trois ans, les conditions de travail et de socialisation se dégradent car les classes sont de plus en plus surchargées. On a le sentiment que vous tentez d'aggraver ces conditions pour justifier, éventuellement, sa suppression, malgré les réactions virulentes qui ont suivi les déclarations de la maire de Lille dimanche soir. Vous prétendez aussi assurer à chaque enfant la continuité du service public de l'éducation. Cela a même été votre argument principal pour faire voter en p...

les élèves français sont, à la fois, ceux dont la journée scolaire est la plus longue, et ceux qui sont le moins présents à l'école, si l'on compte les jours de classe de l'année scolaire ! Il faudrait aussi bâtir autour de l'école un véritable projet éducatif global, ce que beaucoup d'entre-vous, comme moi-même, ont fait dans leur commune en s'appuyant sur le réseau associatif que le Gouvernement est précisément en train d'asphyxier en lui supprimant moyens financiers et humains. Nous traiterons dans la phase des questions du problème de la suppression des I...

Monsieur le ministre, vous avez voulu être le premier de la classe pour les suppressions de postes : je pense que vous allez réussir. Toutefois, et malgré votre habilité dans les annonces, vous ne pouvez pas être, à la fois, le champion des restrictions budgétaires et celui qui prépare l'avenir. Nous ne vous suivrons pas dans votre politique. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.)

... à une transition douce, harmonieuse avec l'école élémentaire. Aujourd'hui, le choc est tel, notamment pour les enfants des milieux défavorisés, que l'échec les guette dès le cours préparatoire. On voit déjà les enfants qui auront des difficultés à l'école élémentaire, puis au collège et qui n'atteindront pas le lycée. Or l'école maternelle constitue la variable d'ajustement et, dans beaucoup de classes, les effectifs dépassent trente, voire trente-cinq élèves. C'est le cas dans ma commune majoritairement peuplée de familles modestes dont les enfants ont besoin de l'école : leur seule chance, c'est justement l'école et notamment la maternelle ! Les instituteurs d'école maternelle, souvent d'un dévouement extraordinaire, voient leurs crédits pédagogiques amputés de 25 %, ce qui leur interdit de ...

Mais évidemment, cet accompagnement individualisé demande des moyens et nécessite d'avoir plus d'enseignants que de classes. Enfin, il faut alléger la charge de travail des élèves. Vous avez décidé de supprimer les cours du samedi, sans concertation ni négociation. Cette réponse n'a rien à voir avec le problème réel qu'il faudra bien aborder : un véritable aménagement du temps de l'enfant. Nous avons des propositions à faire sur ce sujet qui va bien au-delà de cette espèce de cache-misère ces deux heures libérées ...