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Interventions sur "serre" de Serge Grouard


9 interventions trouvées.

...nférence de Durban, le constat est accablant : on se trouve face à une « machine » mondiale qui s'est emballée et que l'on ne parvient plus à contrôler. Chacun porte historiquement sa part de responsabilité, même si certains pays développés et PED cherchent à se renvoyer celle-ci. Le rapport de nos collègues montre bien que si, en 2000, chaque Chinois émettait moins de 3 tonnes de gaz à effet de serre par habitant, il en produit près de 7 aujourd'hui. Quand l'Inde deviendra le pays le plus peuplé du monde - si elle ne l'est déjà -, elle émettra la même quantité alors qu'elle n'en dégage pour l'instant que 1,5 tonne par habitant ! Par comparaison, les problèmes européen ou français paraissent marginaux. Cela pose la question du poids de l'Union européenne, qui pourrait être la seule à aboutir...

On parle de la crise financière et de la crise environnementale, mais sans toujours établir de lien entre les deux. Pourtant, il serait logique d'établir un tel lien : ainsi, un certain nombre de pays procèdent à des déforestations pour faire face à leur endettement. La moitié de la totalité des émissions de gaz à effet de serre produits par l'activité humaine sont le fait des États-Unis, qui n'ont pas signé le Protocole de Kyoto, et de la Chine cette dernière augmentant chaque année ses émissions d'un montant supérieur à ce que des pays comme la Grande-Bretagne ou la France produisent pendant la même période. Certes, la Chine prend quelques engagements nationaux, mais elle ne veut pas les traduire sur le plan internat...

... la première des conférences du programme des Nations unies pour l'environnement, en tout cas l'une des plus marquantes, celle de Stockholm. C'est dire que, vous avez raison, ces problématiques étaient tout à fait connues mais pas encore intégrées dans nos sociétés. Pour la clarté du débat, je vais reprendre un certain nombre de chiffres, sans en abuser. Le total des émissions de gaz à effet de serre en équivalent CO2 pour la planète tout entière est évalué à 49 milliards de tonnes. Si, parmi les six principaux gaz à effet de serre, l'on ne s'intéresse qu'au CO2, responsable des trois quarts des émissions, on arrive à un sous-total de 37 milliards de tonnes. Si l'on prend les émissions de CO2 dues à la combustion d'énergies, on arrive à 29 milliards de tonnes, et c'est ce chiffre qui m'intére...

Ce qui compte, c'est ce que l'on rejette dans l'atmosphère, mais on pourrait prendre un tel paramètre, qui est intéressant, j'en conviens. Tout cela pour dire, je le répète, que, lorsque nous parlons de la France, nous parlons d'un volume total qui est inférieur à l'augmentation du volume de la seule Chine. La Chine, qui est devenue le premier émetteur de gaz à effet de serre et notamment de CO2, était à 6,5 milliards de tonnes en 2008, devant les États-Unis, à 5,6, l'Union à vingt-sept, à 3,8, puis la Russie, l'Inde et le Japon. Ce sont des ordres de grandeur qui sont, je crois, utiles à notre débat. Cela ne signifie certainement pas que, puisque nous émettons peu, nous pouvons continuer. En effet, au-delà de la réduction de nos émissions, il est essentiel d'entraîn...

Vous avez évoqué des bénéfices très importants en matière d'émissions de gaz à effet de serre, supérieurs à 50 %. Mais quelle est la méthodologie de calcul ? Quelles sont les étapes de la filière prises en compte ? Les intrants sont-ils intégrés ? Disposez-vous de chiffres plus précis quant au soutien public à la filière, exprimé par unité de production ou par hectolitre par exemple ? Quant au taux d'incorporation, fixé aujourd'hui à 6,25 %, quelles sont ses perspectives d'évolution ? E...

Votre exposé frappait par sa hauteur de vues, qu'il s'agisse des défis à affronter, du rythme et de l'ampleur de l'action à mener ou du panorama international. De fait, l'action ne peut qu'être collective. Les émissions de gaz à effet de serre de la France ne représentant que 1 % du total des émissions, ses efforts, aussi louables soient-ils, resteraient vains si elle agissait seule. Le groupe UMP considère donc que le sommet de Copenhague est indispensable, comme l'a été le Grenelle de l'environnement et les décisions qui ont en découlé, et comme l'est le « paquet énergie-climat ». On perçoit à vous entendre qu'il sera bien difficile ...

Madame la présidente, je voudrais revenir à l'essentiel de l'article 4. Le problème qui se posait initialement était de trouver un équilibre entre les différentes filières. Il eût été singulièrement absurde je pense que chacun d'entre nous est d'accord sur ce premier point que la rédaction initiale de l'article 4 en vienne à favoriser des filières fortement émettrices de gaz à effets de serre !

...us ne sommes pas d'accord sur ce point. Quant au problème que vous soulevez, monsieur Cochet, c'est celui, tout à fait réel, des pics de consommation. Il ne faudrait pas accréditer auprès de nos concitoyens qui, comme l'a noté M. Lassalle, auront peut-être du mal à s'y retrouver cela nous arrive également , l'idée qu'avec telle ou telle filière il n'y a aucun risque de rejet de gaz à effet de serre. Comme vous l'avez expliqué, ce n'est pas vrai en cas de pic de consommation. En revanche, puisque, par voie d'amendement, nous avons déjà introduit la possibilité de lisser les pics de consommation par le biais notamment des compteurs intelligents, nous avons au moins partiellement résolu le problème lié à l'émission de gaz à effet de serre. Monsieur Cochet, si, lors de la discussion générale, ...

il y a quand même une raison ! Si notre facteur est inférieur, c'est bien parce que certaines de nos filières émettent globalement moins de gaz à effet de serre que d'autres. L'objectif initial de l'article 4 et de certains des amendements présentés est de trouver un équilibre entre les filières. Nous y parviendrons également grâce à l'amendement n° 58 rectifié de la commission, dont l'adoption me fera retirer les deux amendements que j'avais initialement déposés afin de mettre l'accent sur cette question, dont les conséquences, à mon sens, n'avaient pas...