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Interventions sur "scolaire" de Patrick Roy


20 interventions trouvées.

Je ne trouve pas le ministre intellectuellement honnête lorsqu'il prétend que la Cour des comptes ne lie pas la réussite scolaire au niveau des moyens. Son rapport, en tout cas, ne préconise pas de diminuer ceux-ci ! J'ai d'ailleurs beaucoup apprécié le propos de notre collègue René Couanau sur ce point. Ce n'est certes pas par une simple augmentation des dépenses que les choses s'amélioreront mécaniquement dans l'Éducation nationale, mais le ministre nous donne l'impression d'avoir des préoccupations exclusivement budgétai...

Le week-end dernier, j'ai participé à de nombreuses fêtes d'école qui ont lieu en cette fin d'année scolaire. En ces occasions, j'ai rencontré d'anciens collègues enseignant dans des écoles, des collèges et des lycées. Tous m'ont dit jalousant quelque peu ma position qu'ils auraient aimé être à ma place ce soir pour faire part de leur colère au ministre de l'éducation nationale. (Rires et exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Le bilan de cette majorité depuis 2002 est sanglant ! (Mêmes mouve...

...voilà que vous vous étonnez, de la montée de la violence Après avoir licencié, année après année, 60 000 professeurs, ce qui pose problème pour assurer les remplacements, vous vous étonnez du taux d'absentéisme des élèves, dont la principale cause n'est autre que l'absence des professeurs eux-mêmes, qui oblige les jeunes à retourner chez eux. Enfin, vous entendez réformer aujourd'hui les rythmes scolaires alors que le ministre précédent avait avancé à marche forcée, sans jamais reconnaître ses torts. Quand un élève est absent de l'école pour des motifs injustifiés, c'est un drame, à la fois pour lui car c'est un handicap majeur et pour la société. Mais vos propositions sont d'un simplisme ahurissant. Sans doute cherchez-vous de la sorte à grappiller quelques voix, mais vous savez bien au fon...

Les crédits de la mission « Enseignement scolaire » sont bien tristes !

On n'en parle guère, mis à part lors de la discussion de la mission « Enseignement scolaire », moment toujours privilégié, mais un peu confidentiel heureusement, ce matin, la gauche est plus nombreuse que la droite dans cet hémicycle alors que cette dernière devrait être majoritaire. Nous n'avons évoqué l'éducation nationale dans l'hémicycle qu'une seule fois, en juillet dernier, dans le cadre de l'examen du projet relatif au droit d'accueil.

...upprimés, ce budget est un budget catastrophe. Les professeurs absents ne sont pas remplacés durant des jours et des semaines, et les élèves ne reçoivent pas l'éducation et non l'accueil à laquelle ils ont droit. Si vous ne m'aviez pas empêché de parler dans ma circonscription, j'aurais évoqué, parmi les nombreuses inepties de votre politique, celle que constitue votre conception des rythmes scolaires j'avoue que celle-là me rend fou ! J'y reviendrai donc dans cet hémicycle. Tous les pédagogues et les médecins qui connaissent le rythme de vie des enfants constatent que, dans la journée, un enfant a une capacité d'écoute limitée. Idéalement, nous savons qu'il faudrait qu'il y ait beaucoup plus de journées de classes, mais que ces dernières soient bien moins longues. Je me souviens de mon ex...

Dans le Nord-Pas-de-Calais, dans le Denaisis ou le Douaisis, les parents qui réclament l'instauration d'une telle mesure pour partir en week-end sont très peu nombreux. Je me demande comment vous allez justifier cette réforme qui ne repose sur rien ? Elle sera inefficace et constitue une attaque de plus je n'ai plus le temps de parler des RASED contre notre système scolaire. Pauvre éducation nationale : il est temps que la gauche revienne ! (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.)

... sujets, ce Gouvernement tient un double langage. Dans ce domaine, vous prétendez être près de chaque élève, puisque chacun mérite une pédagogie différenciée ; dans le même temps, votre politique contribue à supprimer les RASED personne n'est dupe quand vous parlez de les réaffecter, il s'agit bien d'une suppression programmée. Vous affirmez votre volonté de placer l'enfant au coeur du système scolaire, et vous ne trouvez rien de mieux que de ramener la semaine à quatre jours en supprimant le samedi, ce qui va être catastrophique pour les élèves en difficulté. Quand vous dites qu'il faut aider les quartiers en difficulté, je mets ma casquette de maire. Les différents recteurs sous tous les gouvernements ont toujours estimé que, dans la région Nord-Pas-de-Calais, ma ville était celle qui re...

...stinés aux familles les plus défavorisées ? Sans compter les deux heures de soutien, récupérées grâce à la suppression des cours le samedi matin. Mais, connaissant bien l'école et c'est justement ce qui m'inquiète , vous savez très bien, comme tous les pédagogues, que les élèves ne peuvent pas travailler six heures par jour. Je ne conteste pas la durée horaire annuelle, mais bien les journées scolaires, beaucoup trop longues dans notre pays. La solution est donc connue : davantage de journées, mais plus courtes. Or vous décidez seul, sans réflexion, la semaine de quatre jours, laquelle engendre d'ailleurs aussi des contraintes pour les municipalités. Dans ces conditions, je ne crois pas un seul instant à l'efficacité de ces deux heures de soutien qui auront lieu pendant les pauses du matin, le...

...pe de l'Union pour un mouvement populaire.) L'article 2, en réalité, ne vise pas à instaurer un droit d'accueil en cas de grève mais en cas d'absence ou d'empêchement du professeur. Cela n'a rigoureusement rien à voir ! Pourtant, vous insistez depuis hier sur les absences en cas de grève qui ne représentent, je le répète, qu'une part très marginale des absences de professeurs au cours de l'année scolaire : tous les parents d'élèves pourraient le confirmer. J'ai moi-même un fils en classe de première : il est resté trois mois sans professeur de français ! Le proviseur a téléphoné, puis écrit au rectorat avant de se déplacer : on lui a répondu qu'il n'y avait pas de remplaçant !

Or, aujourd'hui, le Gouvernement est incapable de garantir le droit à l'enseignement. Le vrai problème, ce ne sont pas les absences de professeurs les jours de grève, lesquelles ne représentent que quelques heures, en moyenne, durant l'année scolaire ! En effet, dans quelles occasions les élèves ne disposent-ils pas d'un professeur, titulaire ou remplaçant ? Dans 3 % des cas, c'est à cause d'une grève ; pour le reste, c'est parce que le professeur est malade, en formation quoique ce soit de plus en plus rare ou en congé maternité, et que vous ne le faites pas remplacer ! (« Eh oui ! » sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen ...

Pourtant, vu les besoins en soutien scolaire, ces remplaçants pourraient être employés très utilement en septembre et en octobre, avant qu'ils ne remplacent les collègues malades ! En effet, le véritable soutien scolaire, ce n'est pas ce qu'on nous fait avaler en nous présentant des stages de vacances inefficaces ! (Exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)

Le véritable soutien scolaire consiste à apporter, durant le temps scolaire, une aide à de petits groupes d'élèves : tous les enseignants savent qu'un élève ne dispose pas d'une capacité d'écoute de plusieurs heures.

On entre dès cet article 1er dans le vif du sujet, monsieur le ministre. Si l'article 2 est encore plus explicite, comme on le verra par la suite, l'article 1er introduit une modification terminologique en plaçant le mot « accueil » au même rang que les mots « obligation scolaire » et « gratuité ». Je suis en total désaccord avec cet article, et pour plusieurs raisons. Je vais répéter la première raison puisqu'il semble que vous ne voulez pas l'entendre ; en effet je ne peux pas supposer chez vous un défaut d'intelligence. En dépit de la gêne pour les familles, vous savez fort bien qu'aujourd'hui la grève est responsable de l'absence de professeurs dans un nombre infime...

J'espère, monsieur Geoffroy, que vous mesurez la gravité de vos propos. Vous savez bien, monsieur le ministre, que mes collègues du primaire acceptent de consacrer bénévolement des centaines d'heures chaque année à assurer à leurs élèves des sorties culturelles, sportives ou citoyennes en dehors du temps scolaire. Ceux-là travaillent plus sans gagner plus. S'ils le font, c'est parce qu'ils croient en leur métier, car rien ne les y oblige. Quand je leur rapporterai qu'on les accuse dans l'hémicycle d'être réactionnaires, je peux vous dire qu'ils vont vraiment apprécier !

a donné l'exemple d'un enseignant qui, élu par ailleurs conseiller général, a dû s'absenter durant quarante-deux demi-journées au cours de l'année scolaire. Ses élèves n'en ont pas moins été accueillis, mais il y a lieu de s'étonner qui n'ait été remplacé qu'à une seule reprise. En effet, ses absences ont été, par définition, étalées sur l'ensemble de l'année scolaire, par conséquent pas seulement au moment de la période hivernale, où la grippe peut effectivement provoquer des « pics » d'absences difficiles à gérer Idéalement, ces « pics » devraien...

...J'ai bien compris qu'il s'agissait d'une consigne gouvernementale que vous deviez appliquer en ministre loyal, même si vous ne l'approuviez pas. On justifie toujours ces suppressions en prétendant que la manie française de créer sans cesse des postes supplémentaires s'était révélée contre-productive. L'argument est à moitié recevable : je suis de ceux qui pensent très sincèrement que la réussite scolaire dépend aussi, fort heureusement, du talent pédagogique de l'enseignant et de l'organisation des enseignements. Admettez quand même que ce n'est certainement pas en supprimant des postes qu'on obtiendra de meilleurs résultats. Qu'on réfléchisse à une meilleure répartition des moyens, d'accord, mais pourquoi en supprimer ? C'est ma première question. Je vous ai entendu dire que ces 11 200 postes é...

Monsieur le ministre, j'en reviens à l'éducation prioritaire pour vous rappeler, tout d'abord, que ce projet de budget porte un mauvais coup à l'éducation en supprimant 11 200 postes, qu'il serait utile de conserver en particulier dans les zones difficiles, afin de permettre, dans le cadre du temps scolaire, une meilleure prise en compte des difficultés personnelles des élèves. Vous avez également évoqué les collèges « ambition réussite », sélectionnés par votre prédécesseur sur des critères particulièrement injustes puisqu'ils ont entraîné l'exclusion de collèges qui, par définition, devaient bénéficier de ce réseau. Le recteur de l'académie de Lille l'a du reste reconnu à plusieurs reprises, nota...