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Interventions sur "enseignant" de Pascal Deguilhem


10 interventions trouvées.

...cepté de participer aux travaux, nous avons été très présents. Et ce n'est pas tant les analyses des personnes auditionnées que l'avis du rapporteur que nous ne souhaitons pas publier. Nous portons le même regard sur la réforme de la formation des maîtres et la mastérisation. Il faut replacer cette réforme dans le contexte actuel qui est celui d'une dégradation de l'école et de la situation des enseignants baisse régulière et inquiétante des recrutements et formation pédagogique réduite à néant ; les jeunes enseignants sont devant les élèves pendant leur temps de formation, nous le constatons tous sur le terrain. Le tutorat est quasiment impossible à mettre en place ; les propositions, certes louables, que formule le rapporteur, soulignent sa nécessité, mais le tutorat n'existera pas tant qu'il ...

L'école rurale, cher collègue Reiss, n'a pas fait la démonstration de sa moindre capacité à répondre aux inégalités scolaires ! La quatrième proposition de l'Institut Montaigne est à mes yeux incontournable : renoncer le plus vite possible à la semaine de 4 jours, qui est un échec patent. S'agissant de la formation des enseignants, j'ai cru comprendre, même si ce n'est pas explicite dans le rapport, que vous préconisiez une pré-orientation du futur enseignant dès le bac, autrement dit un retour aux écoles normales des années 1960 et 1970. Me trompé-je ? Par quoi ce choix est-il motivé ?

Parlons-nous réellement de la même école et des mêmes enseignants, monsieur le ministre ? Au-delà d'une rentrée techniquement réussie, ce qui est bien le moins de nos jours, les problèmes subsistent faute d'une réponse de votre part : c'est du moins la conclusion à laquelle je parviens si je regarde ce qui se passe dans mon département. Comment y assurer l'accompagnement des élèves en difficulté quand huit postes spécifiquement dédiés à cette mission ont dispa...

Parlons-nous réellement de la même école et des mêmes enseignants, monsieur le ministre ? Au-delà d'une rentrée techniquement réussie, ce qui est bien le moins de nos jours, les problèmes subsistent faute d'une réponse de votre part : c'est du moins la conclusion à laquelle je parviens si je regarde ce qui se passe dans mon département. Comment y assurer l'accompagnement des élèves en difficulté quand huit postes spécifiquement dédiés à cette mission ont dispa...

Cet amendement porte sur le remplacement des enseignants absents. Si le projet de loi vise les absences pour cause de grève, nous savons que le problème dépasse largement ce cadre, et nous l'avons longuement expliqué hier soir. Il serait bon de compléter le code de l'éducation par cette phrase toute simple : « L'éducation nationale s'engage à veiller à ce que chaque enseignement soit assuré. » C'est la mission de l'éducation nationale d'assurer la to...

Nous avons fait des propositions sur la manière d'employer ces personnels en dehors des remplacements en cas d'absence d'un enseignant pour quelque raison que ce soit grève, maladie, formation ou autre. Ils pourraient ainsi être affectés au soutien d'élèves en difficulté. Mais il existe un déficit largement vérifié dans tous nos territoires. Il faut réaffirmer la nécessité de densifier, de renforcer ce corps de remplaçants, afin de supprimer autant que possible les situations intolérables auxquelles sont confrontées les famill...

Pourquoi ce texte au coeur du mois de juillet, quinze jours après la sortie des classes ? Pourquoi inscrire dans la loi des dispositions destinées à entrer en application dès la rentrée scolaire ? Cette hâte, cette urgence ne trompent personne sur la portée réelle de votre projet de loi, monsieur le ministre. Si l'intérêt des enfants, si la liberté des parents, si les droits des enseignants et la libre administration des collectivités locales sous-tendaient réellement ce texte, vous auriez pris le temps nécessaire de la concertation avec l'ensemble de la communauté éducative. Le temps des vacances scolaires n'y est vraiment pas propice. L'école que nous aimons, parfois passionnément, mérite vous en conviendrez un autre traitement que cet habillage un peu hâtif et hasardeux d'u...

et, dans l'immense majorité des cas, les familles sont informées très en amont afin qu'elles puissent s'organiser. Monsieur le ministre, vous nous avez expliqué que vous pratiquiez ainsi dans votre propre commune. En revanche, il en va tout autrement lorsqu'il s'agit de remplacer des enseignants absents. Là est la véritable gêne pour les familles. En tant que maire d'une petite commune rurale, combien de fois ai-je été amené à interroger l'inspecteur de l'éducation nationale ou les services de l'inspection d'académie pour m'inquiéter du non-remplacement de l'un ou l'autre des enseignants du regroupement pédagogique intercommunal ! J'ai toujours obtenu la même réponse : « Tous nos rempla...

...ur ce point. Cependant, dès lors que ce service sera organisé dans les conditions prévues par votre texte, comment expliquer qu'au cours de la même journée des enfants pourraient être d'abord accueillis dans un service périscolaire organisé par la commune ou la communauté de communes, sous réserve de la présence de personnes titulaires du BAFA et du BAFD, puis gardés en classe, en l'absence de l'enseignant, par des personnes dont le périmètre de compétence est pour le moins très vague ? Vous ne manquerez pas, au cours du débat, de nous donner des précisions. C'est tout de même un comble ! D'un côté, l'État impose des règles strictes en matière d'accueil périscolaire, et c'est heureux dès lors qu'il y va de la qualité de l'environnement éducatif des enfants, mais de l'autre, il s'en exonère pour ce...

Comme vous, monsieur le ministre, je connais bien le milieu enseignant. Comme vous, j'ai toute légitimité pour en parler. (Exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) Comme vous, comme d'autres, comme nous tous dans cet hémicycle. Les mesures contenues dans votre projet de loi sont provocatrices pour les enseignants des écoles. Elles constituent une véritable régression pour le service public de l'éducation. En l'état, parce que no...