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Interventions sur "chercheur" d'Olivier Jardé


5 interventions trouvées.

...tement encadrée préconisée par le Conseil d'État. Selon ce système, les recherches ne pourraient être réalisées que dans le cas de progrès scientifiques et médicaux majeurs, ne pouvant être obtenus par d'autres voies et obéissant à des principes éthiques rigoureux. Je regrette qu'en soutenant le régime de l'interdiction avec dérogations on fasse porter le poids de la transgression sur les seuls chercheurs. C'est pour ces raisons que nous avons déposé, avec Jean-Sébastien Vialatte, deux amendements visant à instituer une autorisation avec encadrement.

Comme la plupart de nos collègues rapporteurs, je soulignerai l'aspect positif du budget que nous examinons. Nous constatons avec satisfaction que la recherche est la première bénéficiaire du grand emprunt. Les effectifs de chercheurs et de personnels de recherche sont maintenus. La revalorisation significative de leurs carrières encourage le choix des professions scientifiques, qui impose des études longues et difficiles. Je peux moi-même, de par mon métier, témoigner que de jeunes chercheurs constatent une amélioration de leurs conditions de travail. En revanche, le caractère essentiel des métiers de la recherche pour not...

...s de fonctionnement, mais d'investissement à haute valeur ajoutée pour l'avenir, particulièrement importantes en période de crise. L'ensemble des laboratoires scientifiques bénéficieront ainsi de 274 millions d'euros supplémentaires, dont 34 millions pour le CNRS, sur lequel j'ai centré mon rapport. Le CNRS est un très bel organisme, vieux de soixante-dix ans mais plein d'avenir, avec ses 35 000 chercheurs et le cap qui lui a été redonné. Les dix instituts verticaux rendent plus lisible cette magnifique structure même si, en matière de recherche, la transversalité et l'interface prévalent souvent sur la verticalité. Mais il en va là comme de l'IRM qui n'a jamais été mise au point pour la médecine, tout en constituant un formidable outil au service de notre santé. Il faut donc maintenir la structur...

...s de fonctionnement, mais d'investissement à haute valeur ajoutée pour l'avenir, particulièrement importantes en période de crise. L'ensemble des laboratoires scientifiques bénéficieront ainsi de 274 millions d'euros supplémentaires, dont 34 millions pour le CNRS, sur lequel j'ai centré mon rapport. Le CNRS est un très bel organisme, vieux de soixante-dix ans mais plein d'avenir, avec ses 35 000 chercheurs et le cap qui lui a été redonné. Les dix instituts verticaux rendent plus lisible cette magnifique structure même si, en matière de recherche, la transversalité et l'interface prévalent souvent sur la verticalité. Mais il en va là comme de l'IRM qui n'a jamais été mise au point pour la médecine, tout en constituant un formidable outil au service de notre santé. Il faut donc maintenir la structur...

...icace ? Elle a du moins le mérite d'exister ; c'est un premier pas. Il y a dix ans, seule une quinzaine de services lui étaient consacrés : hors des grands centres tels le CNRS et l'INSERM, peu d'universités en étaient pourvues. La valorisation reste néanmoins peu développée et doit encore être encouragée. Quatre cent cinquante personnes environ s'y consacrent, alors que notre pays compte 53 000 chercheurs : le ratio est faible. En outre, à l'échelle de chaque université, il s'agit de petits services composés de cinq ou six personnes, alors même qu'il est extrêmement difficile de connaître tous les laboratoires que compte une université ou un centre de recherche et d'identifier les pépites que l'on peut en extraire. Enfin, le personnel, souvent plutôt jeune, est régulièrement renouvelé et médiocre...