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Interventions sur "allemagne" de Nicolas Dupont-Aignan


6 interventions trouvées.

...nière très importante. Sans parler de la France dont le déficit extérieur approche les 50 milliards d'euros. Ce sont bien ces différences de dynamique qui sont à la base de l'endettement de la majorité des pays de la zone euro. Vous connaissez bien le schéma qui compare l'évolution des balances commerciale vis-à-vis du PIB et qui prouve cette divergence : l'augmentation continuelle de celle de l'Allemagne, la baisse de celle de tous les autres pays. Il est très clair, limpide. Lors du débat sur le traité de Maastricht, on nous disait : « Dormez tranquille : l'euro va apporter la croissance, faire converger les économies, nous protéger de la spéculation, nous permettre d'assainir nos finances publiques. » Il n'en a rien été, bien évidemment, pour la raison simple que la zone euro n'est en rien un...

...savons bien, on ne dégonflera pas l'extravagante bulle d'endettement sans un plan à long terme, non de quatre ou cinq ans plan impossible à tenir, comme vous le savez au fond de vous-même, monsieur le ministre , mais de dix à quinze ans, accompagné d'une politique de croissance : un plan comparable à celui que les États-Unis sont parvenus à mettre en oeuvre après la Seconde guerre mondiale. L'Allemagne ne peut accepter le programme qui permettrait aux autres pays de la zone euro de redémarrer doucement mais sûrement ; mais, de leur côté, les pays du sud et la France ne pourront pas supporter le traitement de choc que l'Allemagne considère comme indispensable à la survie de la zone euro et conditionnel à toute solidarité envers les plus faibles. Qui peut croire un instant que des pays comme l'Es...

...lle a cours. Si l'on veut remettre sur pied notre pays, il faut donc en sortir au plus vite. D'ailleurs, dans l'histoire économique et monétaire, aucun pays n'a pu faire preuve de rigueur sans, parallèlement, dévaluer sa monnaie pour redémarrer son moteur économique. Expliquez-moi, monsieur le ministre, comment l'Espagne et la Grèce rattraperont un retard de compétitivité de 40 % par rapport à l'Allemagne. J'attends votre réponse avec impatience. Expliquez-moi comment la France même rattrapera son retard de 20 %, soit à peu près la différence de croissance du taux de salaire depuis la naissance de l'euro. C'est impossible, et, au fond de vous-même, vous le savez. En 1931, alors que la France s'accrochait aveuglément, et déjà pour le pire, au dogme du franc-or, la Grande-Bretagne avait dévalué sa ...

Je ne veux pas allonger nos débats, mais, lors de la discussion générale et durant l'examen des motions de procédure, beaucoup ont fait référence à l'Allemagne et à sa capacité à investir. Il serait peut-être temps, dans notre pays, d'inciter les entreprises, non en taxant davantage celles qui n'investissent pas, mais plutôt en baissant l'impôt sur les sociétés pour les bénéfices réinvestis. Ce serait le moyen d'inciter nos entreprises à produire dans notre pays et cela leur permettrait d'être compétitives. Nous le demandons depuis des années ; ce n'es...

...ue l'abandon de l'euro, qui est condamné, comme l'a d'ailleurs excellemment rappelé M. Myard, serait la catastrophe. C'est une façon d'imposer un non-choix, une fuite en avant, et vous prenez un malin plaisir à caricaturer la vie économique de notre pays avant l'euro. Certes, il y eut des dévaluations mais, sur une longue période, la croissance dans notre pays fut très nettement plus forte qu'en Allemagne et il n'y a pas eu de dévaluation par rapport à la plupart des pays de la zone euro. En revanche, nous avons assisté à une réévaluation permanente du mark, parce que la structure de l'économie allemande n'est en rien la même que celle de l'économie française. Vous annoncez un retour aux catastrophes ; je pense au contraire que c'est une gestion souple des parités monétaires qui peut permettre à ...

...hnologiques et apporte un financement limité. De ce point de vue, nous verrons lors du prochain sommet de Lisbonne si le retour de la France dans les structures de commandement intégré a été payant. Considérez-vous que les États-Unis ont véritablement intérêt à concéder des marges de manoeuvre aux Européens ? Disposons-nous d'un ou deux partenaires européens sur lesquels nous appuyer, tels que l'Allemagne ou le Royaume-Uni, pour construire cette « brique » européenne ? Bref, existe-t-il encore une possibilité de constituer un noyau européen au sein de l'OTAN dans ce domaine ?