Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Interventions sur "filles" de Michel Terrot


4 interventions trouvées.

...nseil national des programmes qui a travaillé jusqu'en 2005, et, en son sein, a essayé de faire en sorte que l'on parle plus des femmes dans les programmes d'histoire. Le résultat a été limité en raison de la multiplicité des problèmes à régler. Cela étant, quand étaient examinées les statistiques de l'enseignement professionnel, on s'apercevait alors que l'orientation était très sexuée, avec des filles majoritairement en BTS de secrétariat alors qu'il n'y en avait aucune dans les milieux industriels. Ségolène Royal, en tant que ministre déléguée à l'enseignement scolaire, avait demandé que le conseil fasse des propositions pour que les femmes soient davantage prises en compte dans les programmes.

a ensuite indiqué que dans l'émission Les lundis de l'histoire qu'elle anime, avec d'autres, sur France Culture, elle essaie, le plus souvent possible, de prendre comme sujet l'histoire des femmes. En janvier, des émissions s'intéresseront à l'enseignement des filles au XIXe siècle et à la profession d'enseignante autour du livre de Marlaine Cacouault et aux images des femmes dans la photographie autour du livre de Yannick Ripa. Les « Rendez-vous de l'histoire de Blois » sont un autre moyen de vulgarisation de ce sujet. Ils réunissent, depuis dix ans, au mois d'octobre, un public très large entre 25 et 30 000 personnes au sein duquel de nombreux professe...

...ur intervention sur la scène publique, par exemple, leur rôle dans la résistance. La troisième question porte sur la façon de sensibiliser enseignants et parents à ces thématiques et les résistances rencontrées. Premièrement, la sensibilisation à l'histoire des femmes va au-delà de l'enseignement de l'histoire. Elle doit commencer dès la petite enfance dans les rapports entre les garçons et les filles. La manière dont les enfants jouent dans la cour de récréation sans renoncer, bien entendu, à être des garçons et des filles est très importante. Il y a toute une culture enfantine et adolescente dans les écoles qui est essentielle pour la suite des événements. Deuxièmement, les enseignements dans les IUFM sont très importants. Il faut qu'il y ait des enseignements sur l'histoire des femmes ...

a affirmé son hostilité à un retour à la non-mixité. La non-mixité a pour conséquence la dévalorisation des femmes et du secteur qu'elles ont investi. Les femmes ont beaucoup gagné à la mixité car celle-ci a fait tomber des barrières. Toutes les écoles et tous les concours leur sont aujourd'hui accessibles. Le succès scolaire des filles n'a cessé de s'affirmer depuis vingt-cinq ou trente ans. Elles réussissent mieux dans le secondaire et il y a plus de bachelières que de bacheliers.