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Interventions sur "âge" de Michel Issindou


14 interventions trouvées.

La situation des petits retraités n'était pas au centre de ses préoccupations. Vous défendez avec conviction l'âge légal de départ à la retraite à soixante-deux ans. Vous répétez à l'envi qu'il n'existe pas d'autres solutions. Mais je vais citer les propos de M. Dord qui rappelait hier soir que nous avions beaucoup travaillé en commission et qu'il y avait eu 37 ou 38 auditions. Certains experts nous ont certes indiqué que soixante-deux ans était la solution la plus rapide et la plus efficace financièrement. ...

...la base de ce rapport, le Gouvernement consulte le comité de pilotage » Le comité consulte le Gouvernement, lequel consulte à nouveau le comité ! Tout cela donne le sentiment que rien n'est piloté, ni au Gouvernement ni au Parlement. L'article 1er le mentionne, et le ministre l'a dit lui-même le 16 juin dernier en commission, le rendez-vous de 2018 sera nécessaire pour reparler des questions d'âge. Nous avons là matière à nous inquiéter car, aujourd'hui, on nous parle déjà de reporter l'âge de départ de 60 à 62 ans. Nous sommes quant à nous persuadés qu'il ne s'agit que du début de la spirale. On nous expliquera en 2018 que, n'étant pas parvenus à l'équilibre, du fait de l'impact du pic démographique, il faudra reporter l'âge de départ à la retraite à 63, 64, puis 65 ans. C'est à cela que...

...il est difficile d'expliquer aux travailleurs que 60 et 62 ans ne font pas grande différence quand on est en forme et qu'on peut encore occuper son emploi, comme entre 65 et 67 ans même si, selon le ministre, seule une infime minorité part à la retraite si tardivement. Mais, l'observation du terrain donne souvent une impression différente. Deux ans de travail supplémentaires, dans cette tranche d'âge, ne sont pas négligeables. Nous sommes ici nombreux à approcher de la soixantaine et nous pouvons certainement travailler largement au-delà. Mais, regarder honnêtement la réalité du terrain nous ferait assurément changer d'avis sur la pénibilité du travail.

...ent à 18 ans, et qui travailleront bien jusqu'à 62 ans. Allez donc voir sur le terrain ce que c'est que des travaux pénibles comme je l'ai fait récemment en allant visiter une forge à Voiron, dans l'Isère. Pour les salariés concernés, le fait de partir à 60 ou à 62 ans fait une vraie différence, qui les inquiète même s'ils sont aujourd'hui en bonne santé. À quoi bon, par ailleurs, repousser l'âge du taux plein à 67 ans si, comme vous l'affirmez, personne ne travaille jusqu'à cet âge ? Supprimez donc cette provocation supplémentaire et restez-en à 65 ans. Enfin, votre réforme est inefficace, car elle sera à refaire en 2018, alors même qu'on nous avait promis que celle de 2003 vaudrait pour deux ou trois générations. Vous laissez à la CADES une charge de dette insupportable et vous avez po...

Vous semblez relativement optimiste quant à la réforme annoncée et confiant dans le maintien du niveau des retraites. Je côtoie pour ma part des retraités qui se plaignent de la baisse continuelle de leur pouvoir d'achat. Vous avez néanmoins eu l'honnêteté de reconnaître que le relèvement de l'âge minimum de départ en retraite ne serait pas suffisant. Je crois même pouvoir dire qu'il ne réglera que 50 % des problèmes. Pour l'instant, la seule mesure envisagée par le Gouvernement pour trouver des recettes est de taxer les revenus supérieurs à 11 000 euros. Quelle est votre opinion à ce sujet ? Quels autres types de ressources serait-il, selon vous, possible de mobiliser ? Peut-être faudra-...

...! Ce dispositif consacre, dans une large mesure, l'entrée dans nos entreprises des mécanismes d'assurance privée : quoi que l'on en pense, cette construction est assez particulière Je souhaiterais également que vous puissiez revenir sur les différences entre l'intéressement et l'épargne retraite, et sur l'étanchéité entre les deux. Enfin, quelle serait, selon vous, l'incidence d'un report de l'âge légal de départ à la retraite sur la gestion des caisses dont vous avez la charge ?

...eur public concernant la pension de réversion est considérable : dans le premier cas, la personne survivante n'en touche pas si elle a un revenu principal supérieur à 1 535 euros par mois et, si ces revenus sont inférieurs, reçoit à partir de 55 ans, 54 % de la retraite de son conjoint décédé, alors que, dans le second cas, elle perçoit 50 % de la retraite de son conjoint décédé sans conditions d'âge ni de ressources. Cela étant, nos auditions portent sur la réforme de la retraite en général alors que, dans le cas des pensions de réversion, la solution au problème qui se pose me semble résider davantage dans la recherche de compensations acceptables à la baisse de revenus occasionnée par la survenue du drame, sous forme soit de rentes, soit d'assurances

Mon attachement à l'âge de soixante ans n'est pas la défense dogmatique d'un symbole de la gauche : il s'agit simplement de laisser aux salariés la liberté de faire d'autres choix de vie. Nous y tenons aussi comme le seul moyen de prendre en compte les carrières longues. L'ajustement se fera tout seul, ceux qui y trouveront bénéfice pouvant toujours continuer à travailler au-delà de soixante ans. En ce qui concerne le ...

... invitent à beaucoup d'humilité car, en 2003, nous avions la certitude d'avoir réglé le problème des retraites. Pour autant, ce que vous nous avez exposé correspond à des calculs faits à un instant donné. Tout dépendant de la croissance et du taux d'emploi, nous avons bien du mal à maîtriser les perspectives. Chacun comprend aisément que plus on allonge la durée de cotisation et plus on retarde l'âge légal de départ en retraite plus la situation s'améliore. Cela étant, on parle assez peu des cotisations. Pourtant, les augmenter contribuerait aussi à améliorer la situation, et ne pas jouer sur ce paramètre conduit à ne faire varier que l'âge de départ en retraite compte-t-on le repousser jusqu'à 75 ans ? Ce n'est pas de bon augure. Si l'on veut sauver le système par répartition, il faudra c...

...participation. Pour ce qui est du rapprochement entre le public et le privé, la confusion règne et il faut effectivement tout mettre à plat. Ce serait l'objet de la maison commune que vous proposez, et les trois sujets que vous évoquez minimum contributif, réversion et majoration pour enfants sont pertinents et doivent être traités de manière équitable. Enfin, vous défendez le maintien de l'âge légal à 60 ans, mais vous avez peu évoqué l'allongement de la durée de cotisation. Les 41 annuités de 2012 sont-elles vraiment, pour la CGT, un maximum ?

Vous avez évoqué, monsieur Malys, la difficulté de trouver un accord sur la pénibilité. Le droit à la retraite à 60 ans n'est-il pas une manière d'assurer à tous ceux qui ont eu des carrières longues et pénibles de pouvoir s'arrêter de travailler à cet âge ? Vous avez eu le courage de parler de la nécessité d'un effort collectif. Les salariés, je crois, y sont prêts. Il n'y a pas de meilleur système d'épargne que de cotiser un peu plus pour sa retraite. Cela vaut toutes les assurances vie et toutes les assurances volontaires. Un effort ne doit-il pas être également demandé aux entreprises ? Sur les 30 milliards d'allégement de charges, ne peut-on ...

L'État paie à la fois les actifs et les pensionnés, et les premiers paient finalement très peu pour les seconds. Le régime de la surcote n'est-il pas finalement plus onéreux en maintenant dans l'emploi des fonctionnaires au-delà de l'âge de 60 ans, qui travaillent certes, mais qui coûtent cher parce qu'ils sont en fin de carrière, au lieu d'embaucher des jeunes ? Enfin, y a-t-il, dans la fonction publique d'État, une discussion sur la pénibilité ? Certains métiers sont-ils reconnus comme « pénibles » ?

...ans le monde du travail. D'aucuns considèrent que mon analyse est « soixante-huitarde », mais je l'assume parfaitement. Les fonctionnaires qui travaillent au-delà de soixante ans reportent d'autant l'entrée des jeunes dans le monde du travail. Comment sortir de ce schéma, dont les seniors se sentent grandement responsables ? En tant que député, je me sens presque coupable d'être encore là à mon âge. Nous n'avons manifestement pas fait de progrès majeurs quant à la place accordée aux jeunes. Est-ce un problème de société ? Avons-nous quelque espoir d'en sortir, grâce à une embellie de croissance que l'on ne voit pas forcément venir ou faut-il reconfigurer nos schémas de pensée ? À la question que je lui posais tout à l'heure en séance publique, Laurent Wauquiez a répondu en balayant d'un...

...changer cette situation ? Les charges patronales ont déjà été réduites. Quant au SMIC qui représente 1 050 euros nets , c'est à mes yeux un minimum vital au-dessous duquel on ne peut pas descendre. Si l'on est attaché au modèle social français, qui garantit un salaire indirect élevé par un salaire direct moins élevé, je vois mal comment on pourrait réduire encore le coût du travail. Quant à l'âge de départ en retraite, il est clair que nous serons amenés à nous aligner sur l'Europe, afin de prendre en compte le vieillissement de la population. Mais, je ne crois pas que cela suppose forcément de repousser l'âge légal de départ à la retraite. Il est souhaitable de laisser aux intéressés le choix de la date de leur départ. On peut décider de partir en retraite à 60 ans en renonçant au taux p...