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Interventions sur "télévision" de Michel Françaix


84 interventions trouvées.

Je voudrais d'abord souligner la nécessité pour France Télévisions de conquérir de nouveaux publics et de rajeunir son audience. Par ailleurs, la régie publicitaire de France Télévisions ne risque-t-elle pas d'être démotivée si, comme le proposent certains de nos collègues, le groupe se voit privé des recettes publicitaires qui excéderaient les prévisions ? S'agissant de la contribution de France Télévisions à la production audiovisuelle, pouvez-vous apaiser ...

Je voudrais d'abord souligner la nécessité pour France Télévisions de conquérir de nouveaux publics et de rajeunir son audience. Par ailleurs, la régie publicitaire de France Télévisions ne risque-t-elle pas d'être démotivée si, comme le proposent certains de nos collègues, le groupe se voit privé des recettes publicitaires qui excéderaient les prévisions ? S'agissant de la contribution de France Télévisions à la production audiovisuelle, pouvez-vous apaiser ...

...nt expliquer alors que ce soit l'aide au portage qui serve de variable d'ajustement en 2012, passant de 68 à 45 millions d'euros alors qu'on continue de financer l'aide postale à la hauteur de plus de 200 millions d'euros ? Je rappelle pour mémoire que près de la moitié de l'avantage tarifaire postal demeure attribuée à des titres de presse récréative, dont 20 % pour huit magazines consacrés à la télévision. À eux seuls, ils bénéficient de 53 millions d'euros d'avantage tarifaire, soit un montant largement supérieur aux aides à la modernisation. L'an dernier, j'ai eu l'occasion de montrer le scandale qu'a constitué le mauvais calibrage du plan de soutien au portage, et c'est au moment où nos remarques ont été prises en compte, au moment où le portage décolle et a besoin d'être accompagné que l'effor...

...ve illogique, pour des libéraux comme vous, d'estimer que lorsqu'une entreprise publique a des résultats aussi bons, voire meilleurs que ceux d'une entreprise privée, il faut lui prendre de l'argent, alors qu'il n'est jamais question de le faire pour une entreprise privée. Nous aimons tous ici notre service public ; nous savons tous qu'il faut préserver l'équilibre entre ce service public et les télévisions privées ; nous sommes tous conscients que le service public doit parfois faire des économies, et par exemple j'interrogeais récemment M. le ministre sur les dépenses engagées pour rémunérer certains producteurs indépendants, dont la rémunération ne correspond pas forcément à la réalité des prestations qu'ils fournissent. Reste que vouloir lui reprendre ce qu'il a bien gagné serait lui adresser u...

...tions passés de la pénurie à l'abondance et il n'était pas étonnant de voir les chaînes historiques réticentes même si elles s'en défendaient. Aujourd'hui, nous passons du fini à l'infini et l'on ne s'étonne pas non plus de voir les nouveaux entrants rejoindre les chaînes historiques sur une position de prudence, c'est légitime. La situation est marquée par une stabilité de la consommation de la télévision. Les jeunes, notamment, regardent autant la télévision qu'avant. La télévision connectée peut-elle amener un nouveau public, de la même façon que la presse gratuite a amené de nouveaux lecteurs ? Comment appréhender cette question de manière positive, plutôt que freiner des quatre fers sans d'ailleurs parvenir à stopper le mouvement ? Vous avez un rôle essentiel avec le service public qui es...

Les problèmes sont de quatre ordres, puisqu'ils concernent les contenus, les moyens, la concurrence, et France 3. Selon vous, monsieur le président, la part de la création culturelle doit représenter entre 15 % et 18 % du chiffre d'affaires de France Télévisions, soit nettement plus que ce qui était prévu, notamment pour la fiction et le documentaire. C'est le signe que France Télévisions fait très bien son travail, ou que les chaînes privées ne font pas du tout le leur, et à ce propos j'invite mes collègues à faire pression sur les chaînes privées pour qu'elles respectent les règles qui s'imposent à elles. Je ne peux cependant que vous délivrer un sati...

Les problèmes sont de quatre ordres, puisqu'ils concernent les contenus, les moyens, la concurrence, et France 3. Selon vous, monsieur le président, la part de la création culturelle doit représenter entre 15 % et 18 % du chiffre d'affaires de France Télévisions, soit nettement plus que ce qui était prévu, notamment pour la fiction et le documentaire. C'est le signe que France Télévisions fait très bien son travail, ou que les chaînes privées ne font pas du tout le leur, et à ce propos j'invite mes collègues à faire pression sur les chaînes privées pour qu'elles respectent les règles qui s'imposent à elles. Je ne peux cependant que vous délivrer un sati...

...it s'en tenir à la suppression de la publicité en soirée. Jean-François Copé m'avait alors traité de « peureux », de « has been » de « conservateur » et même de « rétrograde » pour ne pas vouloir aller jusqu'au bout de la réforme. Bienvenue au club, cher Jean-François, puisque vous semblez vous être rallié à la même idée ! J'entends certains nous demander de ne surtout pas déstabiliser encore la télévision. Mais cette déstabilisation a commencé il y a un an, et si on ne voulait pas qu'il en soit ainsi, il ne fallait toucher à rien. La publicité présente deux caractéristiques très particulières en France. La part de marché de TF1 représentait à elle seule 55 % il y a encore un an et demi, situation tout à fait unique, en soi problématique et difficile à gérer pour l'ensemble des chaînes. Ce pourcen...

Nous nous racontons tous des histoires ! Comme tous les parlementaires, au sein de la commission Copé, souhaitaient que la télévision française demeure une télévision de qualité, il fallait, de l'avis des socialistes, s'intéresser autant à la télévision publique qu'à la télévision privée, puisque le téléspectateur moyen passe de l'une à l'autre sans demander d'autorisation à personne. La commission s'est également interrogée sur la qualité des programmes. Or, comme à gauche nous avons toujours pensé qu'il était impossible de r...

Depuis dix ans, chaque fois qu'il est question des télévisions locales, que de grands mots : « diversité », « pluralisme », « nouveaux espaces de liberté » ! Si l'on est un petit peu plus hardi, on dit que cela amènera un peu d'insolence. On termine la main sur le coeur : « Enfin des télévisions enracinées dans la vie locale ! » Et puis, au bout de tant d'années, on se rend compte que l'on n'a rien fait pour que cela réussisse et le constat vaut pour nou...

Cessons en tout cas de dire, à tort, comme on le fait depuis vingt-cinq ans, que la presse régionale refuse que les télévisions locales aient accès à la publicité locale. Président du groupe d'études sur la presse de notre Assemblée, je puis vous dire que la PQR ne s'y opposera pas si toutes les conditions d'un équilibre sont réunies. Le risque existe d'atteintes à la diversité et au pluralisme, mais pas à ce sujet. Si c'est le seul problème qui arrête le ministre, faites-lui savoir, monsieur Husson, qu'il peut convoquer...

Nous avons les mêmes débats qu'en 1981 sur les radios locales. Il serait inacceptable qu'après avoir aidé les télévisions locales, elles disparaissent, sachant qu'il n'existe plus aujourd'hui que 8 ou 9 % de radios authentiquement locales. Il faut d'abord s'interroger sur ce qu'est une télévision locale je signale que j'ai remis un rapport sur le sujet. Une télévision locale doit-elle chercher à ressembler à TF1 ? Certes non, car c'est ainsi qu'est morte La Cinq, laquelle croyait devoir tout faire. Avec des budg...

Je comprends que Philippe Santini s'intéresse à d'autres sujets que les télés locales, et que TF1, qui n'est peut-être pas le meilleur interlocuteur pour celles-ci, refuse d'épuiser ses forces sur un marché trop étroit. Les télévisions locales sont diverses, or il est impossible de syndiquer des gens qui font des choses totalement différentes. S'il y avait, à peu près à la même heure, une information en boucle avec les treize journaux régionaux les plus importants et de la publicité, vous auriez affaire à un même type de public, mais ce n'est pas le cas. Croyez-vous à une possibilité de télévision en boucle d'une heure à l'...

...première ligne. Il s'agit de mettre le bon curseur, il s'agit d'éviter les disparités territoriales, et il ne peut pas en être autrement : la TNT ne peut être une régression ! Or, si elle constitue un véritable progrès sur le plan qualitatif, c'est une régression quantitative, de l'ordre de moins 4 % par département en moyenne entre l'analogique, à l'heure actuelle, et la TNT. Mieux vaut avoir la télévision, même si l'image n'est pas parfaite, que d'avoir un écran noir. Cela relève de votre responsabilité, monsieur le président, et de celle du CSA, que d'y arriver. Et si vous n'en avez pas les moyens, c'est à vous qu'il revient d'alerter l'exécutif au plus haut niveau puisque désormais tout passe par le Président de la République pour que cela soit mieux qu'avant, de même qu'il relève de votre r...

...première ligne. Il s'agit de mettre le bon curseur, il s'agit d'éviter les disparités territoriales, et il ne peut pas en être autrement : la TNT ne peut être une régression ! Or, si elle constitue un véritable progrès sur le plan qualitatif, c'est une régression quantitative, de l'ordre de moins 4 % par département en moyenne entre l'analogique, à l'heure actuelle, et la TNT. Mieux vaut avoir la télévision, même si l'image n'est pas parfaite, que d'avoir un écran noir. Cela relève de votre responsabilité, monsieur le président, et de celle du CSA, que d'y arriver. Et si vous n'en avez pas les moyens, c'est à vous qu'il revient d'alerter l'exécutif au plus haut niveau puisque désormais tout passe par le Président de la République pour que cela soit mieux qu'avant, de même qu'il relève de votre r...

Nous l'avons dit à plusieurs reprises : la loi est particulièrement mal ficelée. Contrairement aux télévisions privées qui ne sont pas performantes, le service public l'est, mais il n'en est pas tenu compte puisque l'argent va être gardé. À quoi sert alors le service public ? En ce qui concerne l'audience, j'ai le sentiment que, depuis deux mois, France 3 prend l'eau et que sa situation est moins bonne par rapport à M6. Une réflexion a-t-elle été engagée sur ce problème ? S'agissant de la suppression d...

Nous l'avons dit à plusieurs reprises : la loi est particulièrement mal ficelée. Contrairement aux télévisions privées qui ne sont pas performantes, le service public l'est, mais il n'en est pas tenu compte puisque l'argent va être gardé. À quoi sert alors le service public ? En ce qui concerne l'audience, j'ai le sentiment que, depuis deux mois, France 3 prend l'eau et que sa situation est moins bonne par rapport à M6. Une réflexion a-t-elle été engagée sur ce problème ? S'agissant de la suppression d...

Discrédité : les sénateurs centristes qui, en CMP, abandonnent en deux minutes leur volonté de mettre des garde-fous à l'exercice par le Président de la République de la possibilité de révoquer le patron de France Télévisions.

...ublique pour lui faire oublier qu'on l'a privé de toute prérogative ce CSA qui confond toujours indépendance et obéissance. Y avait-il urgence ? Pourquoi ne pas avoir laissé le débat démocratique aller à son terme ? Où était le risque de voir certains articles amendés, voir retoqués, dans une deuxième lecture ? Pourquoi fallait-il faire l'économie d'une réflexion globale sur la fonction de la télévision dans notre société ? Pourquoi ne pas s'être interrogé sur l'ensemble du fonctionnement de l'audiovisuel ? Pourquoi ne pas avoir réfléchi aux droits et devoirs des chaînes privées ? C'est tout simplement parce que, pour le chef de l'État, en première ligne sur le front de cette réforme comme sur beaucoup d'autres, cela était inenvisageable. II fallait faire vite, puisqu'il en faisait une affaire ...