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Interventions sur "guerre" de Maxime Gremetz


7 interventions trouvées.

Monsieur le président, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, pour la deuxième année consécutive, le Gouvernement présente un budget des anciens combattants et des victimes de guerre avec des crédits en baisse de 3 %, soit 106 millions d'euros de moins. Pour la deuxième année consécutive, le Gouvernement présente un budget ne contenant aucun des crédits nécessaires à la concrétisation des engagements écrits pris par le Président de la République durant sa campagne électorale pour satisfaire les revendications légitimes des anciens combattants. Et au rythme où vont les choses,...

...es dans chaque département et encore à temps partiel , en dehors des missions qui fondent aujourd'hui les valeurs de l'office. Ses missions seraient d'ailleurs éclatées vers le privé, du moins en ce qui concerne les fleurons du patrimoine historique de l'Office que sont les écoles de réinsertion professionnelle et les maisons de retraite, établissements créés il y a près de cent ans, en pleine guerre de 14-18. Ne nous dites pas que la situation est pire que pendant la première guerre mondiale, même si les banquiers, avec votre aide, ont tout pillé.

...ques des commémorations, ce qui est intéressant est leur préparation : il faut les préparer avec les jeunes, en en discutant avec eux sur ce que représente la date choisie. Quand des enseignants viennent à une cérémonie avec des enfants, après l'avoir préparée avec eux, cela change la donne. Lier le maintien d'une commémoration à l'existence de survivants, c'est tirer un trait sur l'Histoire. La guerre de 1914-1918 restera toujours un épisode marquant de l'Histoire de France. Sur douze commémorations huit seulement ont été décidées par le Parlement. Des décisions de commémorations adoptées par le Parlement, par la majorité de l'Assemblée nationale, comme celle du 19 mars 1962, n'ont jamais vu le jour. Le texte n'est jamais revenu du Sénat. Pour la Résistance, une date manque beaucoup, alors q...

...n parle au cours de ces cérémonies ; ils ne savent pas à quoi correspondent, dans notre histoire, 1789, la Commune, etc. Je ne partage pas l'idée selon laquelle on devrait abandonner une date de commémoration, à partir du moment où il n'y a plus de survivants. Il ne s'agit pas simplement d'honorer les survivants. On ne célébrerait plus le 11 novembre parce qu'il n'y aurait plus de Poilus ? Cette guerre a tout de même tué 1 600 000 personnes, et on la barrerait d'un trait ? Ce serait amputer l'histoire ! Ce n'est pas possible. Je ne suis pas favorable à une multiplication des commémorations, qui aboutirait à les mettre toutes au même niveau. Il faut s'en tenir à des dates qui correspondent aux grandes étapes de notre histoire et ne pas occulter ce qui n'est pas positif, comme l'esclavage ou la ...

Je veux moi aussi m'incliner face à la douleur : nous n'avions pas connu cela depuis la guerre d'Algérie. S'il est exact que nous avons eu en 2001 un mandat des Nations unies pour intervenir en Afghanistan, dès août 2003, dans une certaine discrétion, toutes les forces internationales sont passées sous la responsabilité de l'OTAN et la stratégie comme les missions exercées sur place s'en sont trouvées modifiées. Qui a pris alors cette décision ? Une évaluation paraît aujourd'hui absolumen...

Je veux moi aussi m'incliner face à la douleur : nous n'avions pas connu cela depuis la guerre d'Algérie. S'il est exact que nous avons eu en 2001 un mandat des Nations unies pour intervenir en Afghanistan, dès août 2003, dans une certaine discrétion, toutes les forces internationales sont passées sous la responsabilité de l'OTAN et la stratégie comme les missions exercées sur place s'en sont trouvées modifiées. Qui a pris alors cette décision ? Une évaluation paraît aujourd'hui absolumen...