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Interventions sur "élève" de Martine Martinel


9 interventions trouvées.

...sions de postes sont annoncées dans le budget pour 2010, après les 13 500 postes supprimées en 2009 et les 11 200 de la rentrée 2008. Nous avons du mal à saisir la cohérence entre les objectifs annoncés, les dispositifs et les moyens mis en oeuvre. Le Président de la République s'est désolé que l'ascenseur social soit grippé. Il a déclaré que l'école savait autrefois distinguer et promouvoir les élèves méritants. Comment, monsieur le ministre, allez-vous satisfaire cette nostalgie d'une école fantasmée et lui donner chair ? Si le budget de l'éducation reste le premier, il est extrêmement faible. L'augmentation de ses crédits est à peine supérieure à 1 %. N'y a-t-il pas quelque malhonnêteté intellectuelle à valoriser ainsi le passé lorsque l'on fait des choix qui aggravent le présent et hypothè...

...irmez que l'aide personnalisée est pour vous essentielle, mais vous oubliez de parler des 16 000 postes supprimés au budget 2010, soit 30 000 postes en deux ans. Comment prôner un enseignement personnalisé et une revalorisation du métier d'enseignant tout en supprimant autant de postes ? Il me semble que les enseignants sont les meilleurs médiateurs du savoir et ceux qui sont les plus proches des élèves. Vous avez aussi déclaré : « Il faut sortir du faux débat sur les moyens. La politique éducative ne se résume pas à l'idéologie socialiste du toujours plus ». Proposer une vision aussi caricaturale de ceux qui, au-delà des rangs socialistes, s'interrogent sur le devenir de l'école publique et de l'éducation nationale, relève de la malhonnêteté intellectuelle. Chacun sait qu'il faut des moyens...

...z aussi évoqué la réforme tant annoncée des lycées. Je suis déçue que la mission d'information conduite par M. Benoist Apparu, à laquelle nous sommes nombreux à avoir participé, semble être passée aux oubliettes. La semaine de quatre jours ne fait pas l'unanimité. Avez-vous prévu de l'évaluer dans un bilan d'étape, avec l'avis des enseignants, des responsables d'établissement, des parents et des élèves ? Vous avez annoncé l'optimisation des remplacements des professeurs absents et vous avez chargé le directeur administratif et financier du ministère d'émettre des propositions. Quand celles-ci seront-elles connues ? De quelle nature seront-elles ? Puisque vous dites regretter que les enseignants soient « accusés de tous les maux », que comptez-vous faire, par exemple, en faveur des enseignant...

...as de féminin pour ce terme ! On peut également saluer la qualité du travail qui été effectué. Concernant tout d'abord l'autonomie, comment peut-on la définir, la gérer et l'instaurer ? L'autonomie, ça s'apprend. Mais qui l'accompagne et avec quels moyens ? Les enseignants acceptent en effet le changement, mais comment et à quel moment de leur cursus pourra-t-on leur apprendre à accompagner les élèves et à les préparer à leur entrée dans le cycle universitaire en les rendant plus autonomes ? S'agissant du « professeur référent », comment le définir ? Quelles seront ses tâches ? Comment un professeur, qui a suivi un cursus de licence, et souvent de master, est titulaire d'un certificat d'aptitude de professorat de l'enseignement du second degré (CAPES) ou d'une agrégation, pourra apprendre se...

...t nécessaire sur ces questions, concernant tout particulièrement la formation des enseignants, car enseigner c'est un métier c'est un peu une « vache sacrée » selon la formule de M. Alain Mérieu. Il faut donc s'emparer de cette question, à défaut de quoi la réforme n'aurait pas de sens. La réforme doit en effet avoir un sens : que devient le métier d'enseignant ? Qui gère le temps scolaire des élèves et comment ? Les professeurs vont-ils être appelés à le faire et être formés à cette fin ? Se pose également la question du temps de travail des enseignants.

...pour les enfants en difficulté qui est dispensée par les RASED ou des groupes qui travaillent ensemble. L'aide spécialisée est un travail spécifique qui ne peut être mené avec une classe entière : analyse des difficultés, recherche de leurs origines, concertation entre les enseignants spécialisés et la famille. Je voudrais aussi préciser qu'il existe des AVS-co chargés de groupes d'environ dix élèves à qui on n'offre souvent qu'un mi-temps et aucune formation, et dont les emplois sont menacés.

...e peut remplacer la nécessaire formation à ce métier, en disposant du temps indispensable pour prendre en compte toutes ses spécificités, notamment pédagogiques. Cette réduction drastique de la dimension professionnelle est totalement en contradiction avec l'opinion de Mme Pécresse qui considère que « la formation des maîtres est un enjeu de l'avenir de l'école tant elle impacte la réussite des élèves » et avec le terme d'efficacité qui a été très souvent avancé ce matin. À quelle logique, si ce n'est budgétaire, correspond cette refondation des concours et ce changement de statut des jeunes professeurs stagiaires ? Hormis la mort programmée des IUFM, hormis un recrutement préjudiciable à la diversité sociologique des enseignants, en quoi cette réforme des concours fonde-t-elle le renouveau ...

... et l'allégement horaire dont on ne comprend pas vraiment l'intérêt pour la diversité et la qualité accrue des apprentissages. Faisant écho à M. Sarkozy, vous avez déclaré vouloir en finir avec le collège unique, au prétexte qu'il avait failli à sa tâche, même si, tous les enseignants le savent, il n'a jamais vraiment été mis en place, si ce n'est pour faire apparaître le niveau hétérogène des élèves. Pour le Président de la République, il s'agit de le réformer « pour que chacun puisse y trouver sa place, pour que les différences de rythmes, de sensibilités, de caractères, de formes d'intelligence soient mieux prises en compte de façon à donner à chacun une plus grande chance de réussir ». Mais comment comptez-vous favoriser l'individualisation, favorable à l'épanouissement intellectuel et ...

...tinue, comme toutes les autres professions. Ils ont le sens du service public, ils le respectent et n'ont pas attendu la lettre de M. Sarkozy pour être « fiers de leur métier, fiers de servir la République et fiers d'une certaine idée du progrès ». Comme vous le savez, monsieur le ministre, ils passent des concours difficiles, ils travaillent beaucoup et s'investissent pleinement auprès de leurs élèves pour transmettre des savoirs ou développer des compétences et des aptitudes à vivre ensemble, et cela dans tous les cycles, de la maternelle au lycée. Ils n'ont pas non plus attendu le Président de la République pour intégrer la dimension éducative de leur métier. Ils savent, dès le début de leur carrière, que « l'éducation est une exigence vis-à-vis de l'éducateur lui-même », comme le dit M. Sa...