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Interventions sur "service civique" de Martine Faure


4 interventions trouvées.

Je voudrais remercier nos rapporteurs de la sincérité de leur rapport. Vous l'avez rappelé, nous avons voté cette loi à la quasi-unanimité et nous nous réjouissions de sa mise en place. Pourtant, force est de constater que les difficultés sont là. Je voudrais insister sur deux points, qui sont liés : l'implantation du service civique, difficile, dans les territoires ruraux, comme l'ont souligné nos collègues Pascal Deguilhem et Alain Marc, et l'insuffisante concertation. Dans ces conditions, quels sont les leviers qu'il faudrait activer ou les verrous qu'il faudrait faire sauter pour que l'information sur le service civique soit entendue du plus grand nombre ?

J'insisterai, pour ma part, sur l'article 4 bis C, qui offre la possibilité « à toute personne d'assurer le tutorat des personnes effectuant un engagement de service civique ». Nous ne pouvons que reconnaître les bienfaits d'un tutorat qui permettra aux jeunes de bénéficier à la fois de l'expérience du tuteur et de la sécurité que procure la possibilité d'avoir un référent bien identifié. Toutefois, il faut absolument que ce tutorat garde une certaine souplesse, afin de préserver l'autonomie du jeune. Le tuteur doit, bien entendu, accompagner celui-ci dans son chemi...

Madame la présidente, monsieur le haut-commissaire, mesdames les rapporteures, mes chers collègues, je voudrais tout d'abord redire que nous devons cette proposition de loi relative au service civique à l'initiative d'un parlementaire de gauche, le sénateur Yvon Collin, initiative qui témoigne, avec les propositions de loi déposées par Jean-Marc Ayrault et Daniel Vaillant à l'Assemblée nationale, de Roland Courteau et Marcel Rainaud au Sénat, de l'intérêt indéfectible des socialistes pour le service civique.

...oucler son budget. Les collectivités territoriales, toujours mises à contribution et auxquelles la suppression de la taxe professionnelle vient de porter le coup de grâce, ne pourront pas apporter de soutien financier. Nous restons donc dans l'incertitude quant au financement au-delà de 2010, ce qui ne laisse pas d'être inquiétant si l'on songe aux contrats dont la durée dépassera l'exercice. Le service civique se distingue du salariat car il ne se confond ni avec l'emploi, ni avec la formation professionnelle : c'est « du » travail, ce n'est pas « un » travail. Mais il se distingue aussi du bénévolat : le versement d'une indemnité est prévu, dont le montant sera fixé par décret. Pour mémoire, un jeune volontaire du service civil coûte actuellement 635 euros par mois. Il serait incompréhensible, monsieu...