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Interventions sur "mémorielle" de Marie-Louise Fort


4 interventions trouvées.

Je suis de plus en plus convaincue de la nécessité de ne plus voter de loi mémorielle. Par ailleurs, je ne voudrais pas qu'on limite l'histoire enseignée à nos enfants à telle ou telle question, si importante soit-elle, comme l'esclavage et les génocides. Mon souhait est qu'on fasse de nos jeunes des citoyens les mieux à même d'aborder le monde actuel. Monsieur le ministre, j'aimerais porter témoignage de ce que j'ai ressenti face à l'action de l'équipe éducative d'un collège de ...

La loi doit servir l'intérêt général, mais certaines lois mémorielles peuvent alimenter une forme de communautarisme. J'ai eu ce sentiment à plusieurs reprises au cours de nos travaux, notamment Mme Taubira me le pardonnera lors de la dernière table ronde, où sont intervenus des représentants d'associations touchant à l'esclavage ; je me suis demandé si l'on avait le droit de promulguer, à l'avenir, des lois qui pourraient servir des intérêts particuliers. Pou...

Je n'ai jamais évoqué quelque abolition législative que ce soit mais j'ai écouté vos propos avec attention et j'ai été sensible, Monsieur Aounit, à la référence que vous avez faite aux Harkis dont, hélas, nous ne parlons peut-être pas suffisamment : j'ai seulement dit qu'une inflation de lois mémorielles pourrait aboutir à l'inverse de ce que nous souhaitons réaliser, ce « vivre ensemble » qui est au fondement de la République. Les associations ont bien entendu un rôle essentiel à jouer et ce n'est certainement pas le législateur qui le remettra en cause.

...'ont pas vécu la dernière guerre mondiale, mais dont la vie a été marquée par les témoignages de leurs parents et grands-parents. On a peut-être un peu oublié au fil des années, mais nous avons lu Le Journal d'Anne Franck, et d'autres ouvrages. Et nous avons abordé notre vie d'adulte avec une certaine conscience, dont nous avons tiré profit pour oeuvrer en politique. Ce qui me gêne dans les lois mémorielles, c'est qu'elles donnent l'impression que les politiques seraient habités de certitudes et qu'ils auraient le pouvoir d'arrêter le temps. Vous, historiens et philosophes, êtes en questionnement perpétuel, vous nous l'avez expliqué. La lecture de votre pétition « La liberté de penser » donne le sentiment que l'émergence d'un politiquement correct, qui s'affirme de plus en plus, réduit notre champ ...