Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Interventions sur "enseignant" de Marie-Hélène Amiable


22 interventions trouvées.

...urgence et quasiment sans concertation, j'y reviendrai, a pour but de conforter cette réforme et même d'aller au-delà. Là où nous attendions un grand chantier qui aurait apporté un peu d'espoir à la crise que rencontre actuellement l'école et aux inégalités de plus en plus grandes qu'elle génère, on nous propose la dissolution des missions des IUFM, une possible privatisation de la formation des enseignants, l'abrogation de la formation initiale et continue des maîtres et la suppression de l'alternance pour les stagiaires. À deux mois et demi de l'élection présidentielle, l'UMP est en fait à la manoeuvre pour liquider définitivement la formation des enseignants !

... une réponse à la lettre qu'il vous a adressée pour vous faire part de sa consternation d'avoir été exclu de ces auditions. Mais il faut croire que vous vous faites une spécialité d'essayer de vous soustraire à ses critiques, après avoir déjà commis un premier oubli au printemps 2011, lors de la constitution de la mission d'information sur la formation initiale et les modalités de recrutement des enseignants. « Si tu es prêt à sacrifier un peu de liberté pour te sentir en sécurité, tu ne mérites ni l'une ni l'autre », mettait en garde en son temps le philosophe et chef d'État Thomas Jefferson. Dans un courrier adressé à l'ensemble des députés, la Fédération syndicale unitaire, premier syndicat de la fonction publique, a ainsi dénoncé « une méthode qui tourne le dos au dialogue social », un texte f...

je ne résiste pas à un ultime argument en vous lisant les propos qu'a tenus en commission notre collègue René Couanau, pas vraiment connu pour sa proximité avec la gauche de l'hémicycle : « Ce que ce texte ne dit pas est plus dangereux que ce qu'il dit. C'est un modèle de non-dit ! On veut cacher le fait qu'il aurait fallu maintenir les 16 000 postes d'enseignants stagiaires pour assurer la formation professionnelle. On les a supprimés et on se contorsionne pour trouver des compensations ! En outre, le Gouvernement voulait tuer les IUFM. Un bon IUFM est un IUFM mort, comme aurait dit le général Custer s'il avait été ministre de l'éducation nationale. Il bouge encore : il garde un petit rôle. Mais tout est fait pour préparer la disparition des anciennes éc...

...ng, pour tous les niveaux. L'article 1er abroge aussi ce qui ne fonctionnait pas trop mal, le principe de l'alternance entre la formation théorique et la formation pratique, et prévoit surtout de se passer de l'avis du Haut Conseil de l'éducation, c'est-à-dire d'un cadrage national. Pourquoi voulez-vous absolument que le Haut Conseil de l'éducation n'ait plus d'avis à donner sur la formation des enseignants ? C'est pourquoi nous proposons de supprimer l'article 1er.

...ducation les références aux formations initiale et continue des maîtres. Avec cet article, l'État renonce à définir des orientations en termes de formation. C'est la fin de tout cadrage. Chaque université construira librement sa maquette de masters. Chaque recteur définira les priorités en fonction des budgets académiques consacrés à la formation continue qu'il souhaite donner à la formation des enseignants stagiaires. Depuis la mastérisation, l'année de fonctionnaire stagiaire, vous le savez, est appelée « formation continuée », terme qui a été inventé pour supprimer la formation initiale présente dans la loi. La suppression du mot « initiale » entérine donc celle de la formation pendant l'année de fonctionnaire stagiaire telle qu'elle existait auparavant, et la suppression du terme « continue » ...

Cet article supprime l'obligation de formation après le recrutement et fait très clairement disparaître les IUFM du champ des possibles formateurs. Il ne prévoit aucune obligation de formation, après le concours, des professeurs qui enseignent des disciplines technologiques. En effet, il est clairement mentionné que, pour ces enseignants, seule l'obligation de stages en milieu professionnel est maintenue, ce qui va, bien sûr, dans le sens de l'affaiblissement de toute formation professionnelle, donc de l'éclatement des corps. C'est ce qui explique également notre amendement de suppression de l'article. Nous attendons des réponses du rapporteur et du ministre.

...elle d'aborder ce dossier à droite de l'hémicycle et jusqu'au plus haut niveau de l'État. Je songe à l'annonce surprise par le Président de la République, le 2 juin 2008, de la réforme dite de mastérisation et au chaos qui s'est ensuivi. Cette réforme n'est pas bonne. Nous le savons tous puisque nous avons lu le rapport de la mission sur la formation initiale et les modalités de recrutement des enseignants. En désaccord, je le répète, avec les propositions que formule la seconde partie, nous retenons de ce rapport les termes d'un bilan sans appel de la mastérisation : traduction budgétaire délicate, offre de formation insatisfaisante, accès réduit des étudiants d'origine modeste au master, déconnexion entre le diplôme et le concours, désorganisation de l'année de stage des professeurs recrutés et ...

Nous souhaitons, nous aussi, la suppression de cet article qui signe la disparition des IUFM dont vous aviez déjà entamé le démantèlement du champ des formateurs. Nous voulons également voir maintenue l'obligation de formation, après le recrutement, des enseignants des établissements d'enseignement technologique.

En tant que membre de la mission d'information sur la formation initiale et les modalités de recrutement des enseignants, j'ai eu l'occasion d'exprimer à plusieurs reprises le point de vue des député-e-s communistes et républicains, citoyens et du parti de gauche sur le rapport dont il est question aujourd'hui. Je ne pourrai naturellement donner un avis différent de celui que j'avais déjà formulé le 6 juillet dernier lors de la présentation par le président-rapporteur de la mission d'information du rapport « n° 1 ...

...rte que la suppression de 80 000 postes depuis le début de la législature fasse du taux d'encadrement français le plus faible de l'OCDE, qu'entre 2000 et 2010, la scolarisation des moins de trois ans soit passée de 34,5 % à 13,6 %, que la remédiation de la difficulté scolaire et les adultes entourant les élèves dans les établissements aient quasiment disparu, que le dispositif de remplacement des enseignants soit exsangue alors que l'éducation nationale compte 32 000 précaires, que les déserts médico-scolaires se multiplient, que les enseignants ne soient plus formés et que leurs salaires, quoi que vous en disiez, aient reculé entre 2000 et 2009. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Peu vous importe que les missions de l'administration ne cessent d'être externalisées sans que soit apportée l...

...pte de la prévision d'inflation et du poids des pensions. Le texte confirme la volonté du Gouvernement de supprimer 14 280 postes à la rentrée prochaine, ce qui portera à 69 800 le nombre de suppressions programmées depuis 2007. Les représentants des organisations syndicales que j'ai rencontrés m'ont dit les graves inquiétudes de la profession et le profond malaise qui s'est installé. De nombreux enseignants s'interrogent sur le sens de leur mission et sur l'incroyable déstabilisation provoquée par les réformes successives et l'amputation de leurs moyens. Je ne reviens pas sur l'enquête de l'OCDE qui a démontré que le salaire des enseignants a diminué en France entre 2000 et 2009, ajoutant au manque de reconnaissance ; certains gestes désespérés parlent d'eux-mêmes. S'agissant du premier degré, com...

Ma question s'adresse également à M. le ministre de l'éducation nationale. Vous lancez aujourd'hui, pour 1,3 million d'euros, une grande campagne de communication pour tenter d'attirer des candidats vers le métier d'enseignant. Vous craignez le manque d'inscrits au concours, dites-vous. Mais si les candidats sont moitié moins nombreux en 2010 qu'en 2009, c'est bien parce vous n'avez cessé de décourager les vocations. La prétendue revalorisation de début de carrière n'empêche pas les salaires de stagner après quinze ans d'exercice, très en dessous de la moyenne de l'OCDE, et par exemple très loin de ceux versés à leurs...

... primaire (ÉPEP) répond-elle à ces objectifs ? Cela reste à démontrer Je regrette l'assouplissement de la carte scolaire qui a renforcé la « ghettoïsation » de certains établissements. Je rejoins le point de vue de M. Frédéric Reiss sur la prévention et la santé publique : la question du sommeil des enfants est effectivement importante. Enfin, j'estime que la formation initiale et continue des enseignants doit laisser davantage de place à la recherche, notamment pédagogique, tout au long de la carrière. Le temps de travail des enseignants doit inclure le temps consacré à la concertation, aux projets d'établissement et au traitement de la difficulté scolaire.

...e mai dernier, avait elle-même considéré que faire face à l'écart qui se creuse avec les meilleurs élèves suppose l'engagement de moyens exceptionnels en faveur des établissements les plus défavorisés. En l'occurrence, le nombre d'enfants par classe n'est pas seul en cause : l'adaptation de nos dispositifs pédagogiques est urgente, de même qu'un travail soutenu sur la question de la formation des enseignants dans la France du XXIe siècle. Il semble, malheureusement, que nous ne nous engagions pas dans une telle direction : diminution de l'offre de formation continue, caractère catastrophique des conditions de la masterisation en formation initiale avec une baisse de la formation pédagogique des enseignants qui ne fera qu'accroître les difficultés dans la lutte contre l'échec scolaire, démantèlement ...

...petits (entre deux ans et demi et trois ans), les moyens alloués sont-ils suffisants ? Permettent-ils de corriger les inégalités pour les publics les plus en difficulté ? Dans les académies, on nous annonce la suppression de la priorité de scolarisation des enfants entre deux ans et demi et trois ans dans les quartiers prioritaires, qu'en pensez-vous ? S'agissant de la valorisation salariale des enseignants en zone d'éducation prioritaire, elle est visiblement inefficace. Pensez-vous néanmoins qu'il s'agit d'une piste à renforcer ? Faut-il accentuer la différenciation des salaires pour les enseignants dans ces zones ? En ce qui concerne le dispositif de réussite éducative mis en place dans le cadre de la politique de la ville, pensez-vous qu'il soit efficace en termes de correction des inégalités,...

...t pas acceptable : en 2000, par exemple, son examen s'était étalé sur deux séances publiques alors qu'il avait été adopté à l'unanimité par la Commission des finances. En outre, les indicateurs présentés ne permettent pas aux parlementaires d'évaluer correctement les programmes et actions engagés. Sur le fond, ce budget ne répond pas aux difficultés que rencontrent les élèves, leurs parents, les enseignants et la communauté éducative dans son ensemble. Aux classes surchargées, aux problèmes de non-remplacements, à la dégradation des conditions de travail, vous opposez une réduction de 16 000 postes dans l'éducation nationale. Vous annoncez 2 658 créations de postes dans le primaire et 144 dans le secondaire, mais en vous gardant bien de dire que l'an dernier, dans le premier degré, vous avez réussi...

...t pas acceptable : en 2000, par exemple, son examen s'était étalé sur deux séances publiques alors qu'il avait été adopté à l'unanimité par la Commission des finances. En outre, les indicateurs présentés ne permettent pas aux parlementaires d'évaluer correctement les programmes et actions engagés. Sur le fond, ce budget ne répond pas aux difficultés que rencontrent les élèves, leurs parents, les enseignants et la communauté éducative dans son ensemble. Aux classes surchargées, aux problèmes de non-remplacements, à la dégradation des conditions de travail, vous opposez une réduction de 16 000 postes dans l'éducation nationale. Vous annoncez 2 658 créations de postes dans le primaire et 144 dans le secondaire, mais en vous gardant bien de dire que l'an dernier, dans le premier degré, vous avez réussi...

Monsieur le ministre, je vous adresse la question formulée par mon collègue Daniel Paul. Malgré les protestations des enseignants et des parents d'élèves, le Gouvernement a maintenu et fait adopter la réforme du bac professionnel en trois ans, contre quatre auparavant, soit deux ans de BEP et deux ans de bacs professionnels. Nul n'est dupe des motivations : cette réforme permet de gagner une année et s'intègre donc dans l'objectif de réduire chaque année le nombre d'enseignants. Ainsi, dès cette année 2009-2010, il n'y a p...

Monsieur le ministre, je vous adresse la question formulée par mon collègue Daniel Paul. Malgré les protestations des enseignants et des parents d'élèves, le Gouvernement a maintenu et fait adopter la réforme du bac professionnel en trois ans, contre quatre auparavant, soit deux ans de BEP et deux ans de bacs professionnels. Nul n'est dupe des motivations : cette réforme permet de gagner une année et s'intègre donc dans l'objectif de réduire chaque année le nombre d'enseignants. Ainsi, dès cette année 2009-2010, il n'y a p...

Après avoir annoncé la masterisation, vous nous informez aujourd'hui de la mise en place de groupes de travail. Il aurait été préférable de procéder à la concertation avant d'annoncer la réforme. Les inquiétudes sont de plusieurs natures. Tout d'abord, la réforme des IUFM n'a-t-elle pas pour seul objet de réduire les coûts du service public de l'éducation ? Quelque 18 200 postes d'enseignants stagiaires seraient supprimés à cette occasion. D'autre part, les professeurs des écoles en formation continue étaient jusqu'à présent remplacés par les stagiaires en formation initiale. Qui les remplacera dorénavant ? Les enseignants seront-ils toujours formés sur leur temps de travail ? Selon quelles modalités ? Quels sont vos projets exacts concernant les conseillers d'orientation psycholog...