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Interventions sur "mer" de Jérôme Bignon


10 interventions trouvées.

...spagnols : nous le sommes de trente-cinq pays, dont l'Afrique du Sud, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, le Mozambique et la Colombie ! Selon qu'on prend ou non en compte cet espace, on appréhende différemment la place et le rôle de la France dans le monde. À la fin de l'année 2007, les aires marines protégées ne couvraient que 0,2 % de cet espace maritime, et 1,46 % en 2010. Or le Grenelle de la mer et le Livre bleu nous fixent pour objectif d'arriver à 20 % en 2020. Il reste donc un gros effort à accomplir, mais il peut l'être outre-mer. En effet, alors que l'espace maritime métropolitain se réduit à 350 000 kilomètres carrés sur onze et quelque millions ! , nous avons sous notre juridiction 5 millions de km2dans l'océan Pacifique et 1,8 ou 2 millions dans l'océan Indien, autour des îles...

La France a-t-elle les moyens d'assumer ses responsabilités sur un espace maritime aussi étendu ? Cette question devient beaucoup moins préoccupante si l'on se rappelle que les États de l'Union européenne ont sous leur juridiction 10 % de la surface des océans : l'Europe, avec ses 500 millions d'habitants, est donc en position, à terme, de mettre au service de la biodiversité marine des moyens technologiques considérables et plusieurs ...

...ent plutôt une réduction. Certes, cette expansion n'est pas aussi forte que l'on voudrait, mais nous avons tout de même obtenu 45 équivalents temps plein supplémentaires. La contrainte nous oblige toutefois à réfléchir différemment. On peut imaginer un système dans lequel les services de l'État mutualiseraient davantage leurs moyens et se répartiraient mieux les tâches concernant le littoral, la mer territoriale, la zone économique exclusive, etc. Même si une telle évolution se heurte à des habitudes ou à ce que les psychologues appellent des pulsions de territoire et si la contrainte est par conséquent insuffisamment desserrée, nous n'avons pas abandonné l'objectif de créer dix parcs marins et ce en vrai, pas seulement sur le papier ! Madame Gaillard, de telles initiatives ne se cantonne...

Dans le cadre de l'étude sur la création du parc naturel marin des Trois estuaires, si l'on ne regarde pas l'ensemble la courantologie dans la Manche avec les eaux de la mer du Nord qui s'engouffrent dans le détroit, les eaux de la Manche qui essaient de rentrer dans la mer du Nord, et les courants littoraux , on n'a rien regardé ! Traiter une plage reporte en effet le problème sur celle d'à côté !

Au fond, un savoir-faire français est probablement ignoré du grand public, voire des pouvoirs publics. Entre le BRGM, PREVIMER et Mercator Océan, il y a un potentiel de travail. La France dispose du deuxième espace maritime du monde ! Il nous faut tirer les conséquences du drame Xynthia qui a provoqué la mort de plusieurs personnes.

... ira percuter de telles implantations. Je remarque, par ailleurs, que nous manquons de données sur la rentabilité des éoliennes offshore, notamment en fonction de leur distance du littoral et de la profondeur des fonds. Il faudrait, là aussi, plus de transparence sur ce sujet. S'agissant de la fiscalité, il aurait été intéressant d'imaginer qu'une partie du produit de la fiscalité de l'éolien en mer soit transférée aux activités de pêche.

... ira percuter de telles implantations. Je remarque, par ailleurs, que nous manquons de données sur la rentabilité des éoliennes offshore, notamment en fonction de leur distance du littoral et de la profondeur des fonds. Il faudrait, là aussi, plus de transparence sur ce sujet. S'agissant de la fiscalité, il aurait été intéressant d'imaginer qu'une partie du produit de la fiscalité de l'éolien en mer soit transférée aux activités de pêche.