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Interventions sur "sondage" de Jean-Pierre Brard


7 interventions trouvées.

...ait été différente lors de mon entretien avec M. Saussez qui, formellement nommé par le Premier ministre, avait en réalité été choisi par le Président de la République. Où en est-on du processus de réforme de la communication gouvernementale ? Qu'en est-il de la fonction de délégué interministériel à la communication ? Où en sont les remboursements par la Présidence de la République d'études et sondages effectués à son profit ? Quelle a été la consommation effective de crédits d'études et de sondages en 2010 ? Quelles sont les prévisions pour 2011 ? La presse s'est émue du volume des crédits consacrés aux sondages mais à mes yeux, c'est l'objet des sondages qui pose problème : normalement, on en fait pour connaître l'état de l'opinion sur tel ou tel sujet concret ; or on en a fait pour savoir ...

Nous avions remarqué que pour les marchés de sondages, Euro RSCG bénéficiait d'une affection particulière La situation a-t-elle évolué vers un peu plus de concurrence et de transparence ? Vous avez parlé d'un nombre très important de sites Internet de l'État qui ont été fermés. Cette fermeture étant passée assez inaperçue, on peut imaginer que ces sites ne servaient pas à grand-chose. Qui avait donc pris la décision de les créer ? À propos des s...

Delphine Batho vient de présenter un amendement qui propose de réduire les crédits du SIG de 2,3 millions d'euros afin de mettre fin à l'externalisation douteuse qui ne l'est plus, je vous dirai pourquoi tout à l'heure des dépenses de sondages de la présidence. Je ménage mes effets ; c'est un scoop ! Je constate que le Gouvernement a voulu réfuter le fait que, de 2010 à 2011, les dépenses de sondages devraient augmenter et passer de 3,9 millions à 4,3 millions en expliquant qu'elles étaient stabilisées à 2,8 millions. La différence porterait sur les dépenses de veille un réveil coûterait moins cher des médias et d'internet, selon...

Dans les faits, les informations dont nous disposons ne permettent pas d'isoler les dépenses de sondages et d'études au sein de l'ensemble « Veille et analyse de l'opinion et des médias tous supports » ; je vous dirai pourquoi. Cela étant, la réalisation de sondages s'accompagne de notes d'analyse, d'études et de tests qu'il est difficile de dissocier des sondages stricto sensu et qui participent à ces dépenses. Ce poste de dépenses du SIG est en constante augmentation : 2,86 millions dépensés en ...

Monsieur le président, je dois éclairer le débat. D'abord, bien qu'étant directeur du service d'information du Gouvernement, M. Saussez n'a pas été choisi par le Premier ministre. Il l'a reconnu et s'est défini comme un proche du Président de la République. Surtout nous avons la clé : pourquoi y a-t-il moins de sondages à la présidence de la République ? Simplement parce que c'est M. Saussez, et lui seul, qui les décide et qui les envoie ensuite à la présidence, chez le Premier ministre et dans les ministères. Voilà une partie du mystère éclaircie !

...sieur le secrétaire d'État, vous avez demandé des éléments de preuve. Je vais en livrer un supplémentaire à votre sagacité. En effet, interrogé cet après-midi, M. Saussez nous a dit qu'il échangeait avec M. Guéant, qui travaille non à Matignon mais à l'Élysée, avec la cellule de l'Élysée qui comprend quatre personnes, et avec les alter ego de Matignon. Et c'est avec ce salmigondis que se font les sondages.

Ne vous en faites pas, nous en trouverons d'autres ! Monsieur le président, en tant que membre de la commission des finances, vous savez que nous vivons sous l'empire de la LOLF dont l'objet est de garantir la pertinence de la dépense publique. Cet après-midi, j'ai demandé à M. Saussez comment il mesurait l'efficacité de ses sondages puisque, pour extraire le Président de la République du trou où il est tombé en matière de popularité, une puissante montgolfière serait nécessaire. Dans ces conditions, est-il utile de continuer à faire des sondages pour enfoncer davantage encore le Président de la République dans les trous de la popularité ? (L'amendement n° 335 n'est pas adopté.)